Commentaire de C BARRATIER
sur Les milliards des syndicats patronaux


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 C BARRATIER C BARRATIER 20 janvier 2012 19:11

Il est rassurant que les gaspillages sarkoziens et consorts provoquent moins de virulence que de mauvaises gestions de comités d’entreprise. On est plus exigeant envers ceux qui un moment nous ont été proches. Il va y avoir c’est sûr, ici, un témoignage de quelqu’un qui détestant les syndicats existants (je regroupe les patronaux et les autres) vont créer le leur, nickel, qui va donc drainer toutes les adhésions à venir.


S’agissant des châteaux, j’en ai rêvé, et j’aurais pu acheter à crédit à l’époque où j’étais jeune un château fort dominant le Rhône pour les mêmes mensualités qu’un petit pavillon en lotissement. C’est une Creusoise qui l’acheta et y installa un restaurant avec vue imprenable. ça a très bien marché, et cela lui coutait bien moins cher que d’acheter un restaurant existant.J’ai connu un château magnifique, « Beaumarais » près d’ANNONAY qu’avait acheté le comité d’entreprise des établissements COQUILLARD dans l’Isère qui y organisaient des colonies de vacances. Je n’en oublierai jamais les salles de bains immenses, les boiseries, les glaces. Quand la mode des colos est passée, il a été très difficile de revendre. Aujourd’hui, avec les problèmes de chauffage cela ne s’arrange pas.

Dans mon village le château fort avec son donjon a été acheté par un commercial en ordinateurs qui,écoeuré par une inondation de sa villa l’avait vendue avant que ça recommence et avait acheté pour pas cher ce château qui ne se vendait pas, bien que son précédent propriétaire ait refait les nombreux toits. il avait décidé d’y faire des travaux en y organisant des séminaires et des mariages pour les financer sans payer d’impôt : ça a marché, 10 ans après il tentait de le vendre en y ajoutant le coût de ses travaux payés par son activité. Vainement. 
Une maison individuelle coûte cher à entretenir, un château suppose de gros moyens. Et même aujourd’hui ce n’’est pas un placement.
 Une commune voisine, THEIZE, a acheté le chateau de son chef lieu. Des travaux sont nécessaires...murs, toit...Un gouffre. Pour quelques expositions. Invendable.

Une association d’accueuil de jeunes batisseurs a racheté un chateau féodal dans la commune de MEYRAS (ardèche). C’est sans cesse la course aux subventions. Les formidables amoureux du site ont vieilli...personne ne veut de leur château, trop grand à entretenir et à chauffer...le département, c’est à dire le contribuable, ne voit pas ce qu’il pourraiten faire.

Ceci dit il y a château et château !

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