Commentaire de Guilhem
sur Ces méchants fonds d'investissement, la suite


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Guilhem (---.---.91.97) 18 janvier 2007 12:07

@ l’auteur

Encore un article bien partisan, je suis étonné que la rédaction d’AV ne vous ai pas indiqué de le placer en tribune libre...

Apparemment la chartre rédactionnelle n’est pas la même pour tout le monde.

Je n’ai pas lu l’article concerné dans National Hebdo et je constate que vous mélangez allègrement le capital risque, les opérations de lbo, les fonds de pension et les hedge funds pour le spécialiste que vous êtes c’est décevant (à moins que ce ne soit volontaire).

Je me limiterais pour ma part aux opérations de lbo et aux hedge funds, considérant le capital risque comme une bonne chose pas assez développer en France.

Pour les opérations de LBO effectivement ce n’est pas bon pour la société (généralement PME) concerné pour la bonne et simple raison que puisqu’il faut que l’entreprise paye un crédit qu’elle n’a pas contracté mais qui a servi à l’acheter, il faut bien sabrer dans les investissement R&D.

Pour l’investisseur ce n’est pas grave car comme vous l’avez expliqué c’est une opération de court terme. Mais pour la pme concernée cela hypothèque son avenir à cause du retard pris sur ses concurrents en particulier dans l’innovation qui fut souvent sa force avant le lbo.

Concernant les hedges funds il mettent effectivement en danger le système financier mondial en faisant des opération de très court terme en utilisant tous les produits dérivés pour obtenir le meilleur effet levier.

Résultat pour un dollar produit dans l’économie réelle plus de sept circulent dans le système financier, ajouter à ça que le siège de ces organismes sont de plus en plus placé dans des paradis fiscaux pratiquants une opacité bancaire à toute épreuve.

Ceux-ci ne sont pas à l’abri d’un retournement de situation tel Amaranth dernièrement avec le gaz mais ce n’est pas le seul à avoir connu des pertes.

Le souvenir de la faillite de Long Terme Capital Management (LTCM), en septembre 1998, est dans tous les esprits. Il n’avait perdu que 4 milliards de dollars. Record battu ! Cette faillite s’était traduite par la chute brutale des cours de la Bourse pour toutes les entreprises liées à Internet, en mars 2000, provoquant des suppressions massives d’emplois...

Je vous rappelle juste que LTCM dirigé par un gourou de la fiance était à l’époque tellement apprécié à wall street que les plus grandes banques d’affaires lui avait confié une partie de leur capitaux propres.

En gros les risques et les effets négatifs existent et les nier est de la pure mauvaise fois due probablement à un enfermement idéologique.

 smiley


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