Commentaire de easy
sur Liberté ou Égalité ?


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easy easy 4 février 2012 22:45

@ Jason

«  »« Je ne ferai pas de commentaire sur votre comparaison entre la décision d’Alexandre le Grand et celle de Papon. Vous provoquez ou amalgamez, là.  »«  »« 

J’ai l’impression que vous ne connaissez d’Alexandre que le film
Vous seriez plus au fait de son cours parcours, vous verriez qu’il a été le mentor de Papon.

Je veux bien, pour vous faire plaisir, écarter Papon de la discussion. Il nous resterait alors un Alexandre tranchant un sac de noeuds au lieu de peiner à le défaire sans rien couper. Et vous trouvez ça bien alors que son comportement a toujours été de trancher dans tout ce qui lui résistait en particulier à l’étranger. Dites-le clairement si nous aussi, nous devons régler nos difficultés en galopant sabre au clair par delà les monts et les vaux.

Dites aussi au boucher de couper d’un coup rapide entre vos deux jumeaux attachés par la tête.




 »«  »«  » Vous parlez d’une sorte de créance : « C’est la stratégie qu’adopte le créancier vis-à-vis de son obligé, petit feu, long feu, qui fait la pénibilité de son sort et ses chances de durer ». Je maintiens qu’on peut y échapper. «  »«  »
Mais je suis tout à fait d’accord avec vous. Oui oui et oui nous pouvons y échapper. Reste qu’après ce sale coup porté aux créanciers, je ne vois pas bien comment vous réussirez à la convaincre de vous prêter encore la moindre sapèque.
Je ne discute pas que l’on puisse se défaire d’une créance mais des conséquences.


«  »«  »« Aussi, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. A savoir que nous pouvons nous passer de crédit, qui, lui, est aussi vieux que nos sociétés, et cela bien avant notre ère. Je ne souhaite pas débattre de la pertinence des obligations d’Etat. C’est un autre sujet. »«  »« 

J’avoue que j’ai du mal à voir de la cohérence dans vos propos. Pour ma part, je crois que si on plante un banquier, il est inutile d’aller lui emprunter à nouveau des sous.

Je vois que vous considérez comme moi qu’on ne peut pas se passer d’emprunter. je vous saurais gré de me démontrer comment un prêteur planté par un débiteur peut avoir encore confiance en lui (ou à quelles nouvelles conditions !) 

 

 »«  »«  » En ce qui touche la fraternité, qui n’est pas quantifiable, ni sujette à l’exhibition médiatique, elle ne se manifeste, le plus souvent, que dans les cas où le sentiment de danger pour l’espèce, ressenti de près, entre en jeu. Et cela contrairement à la liberté et à l’égalité qui ont, chacune, des lois pour les promouvoir et éventuellement les protéger. Je sais aussi que cela fonctionne très mal. Cest une question de degré en comparaison de l’autres idéal, la fraternité.«  »«  »

La liberté et l’égalité n’ont pas été quantifiées mais bornées. Et elles pont été bornées car il ne pouvait en être autrement, ces deux concepts étant complètement superfétatoires. Ce ne sont que des hochets pour séduire démagogiquement

En réalité un seul mot aurait suffit à notre devise : fraternité (pour l’aspect philosophique et éthique). Ce qui aurait coloré nos lois d’un constant rappel à la solidarité pour le meilleur et pour le pire.
Non, je rectifie : pour le meilleur et dans le pire.





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