Il y eut un temps où les pirates nous faisaient rêver !
« Tout cet or, capitaine ! »
« Palsambleu ! Nous voilà les plus riches du monde ! »
Même si c’était de belles fripouilles, au moins ils mouillaient leurs chemises et nous faisaient rêver. Il y eut d’ailleurs chez les frères de la côte pas mal de révolutionnaires déçus des lendemains de la révolution.
Avez vous lu les mémoires d’un gentilhomme corsaire, de T.E Trelawney ?
Trelawney d’ailleurs s’investit dans la cause Grecque, mais cela date du début du dix neuvième siècle.
Byron et Shelley s’enthousiasmèrent à leur époque pour ce fils de lord un brin anachronique
Un bouquin qui n’a pris une ride, et qui vous met l’air du large dans les cheveux.

Évidemment je m’égare.
On est a mille lieux de ces pauvres gens, à l’esprit lesté par leur or, et au corps de scaphandre trente six carats.
Le scandale, c’est qu’on a laissé le monde aux mains de ces gens.