Commentaire de Elisée-moi
sur Droit de suite


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Elisée-moi (---.---.147.60) 22 janvier 2007 17:24

Les Etats-Unis et la France sont les 2 pays occidentaux les plus avancés dans ce qui est la tendance politique émergente du 21è siècle : le libéral-fascisme, combinaison du néo-libéralisme et du fascisme.

Le libéral-fascisme consiste à accorder :

1) toujours plus de liberté aux entreprises (base du libéralisme) et

2) toujours moins de liberté aux citoyens (base du fascisme).

Le libéral-fascisme revient à accorder l’impunité aux élites dirigeantes, et simultanément, à augmenter le contrôle et la répression envers les citoyens ordinaires, en leur appliquant le principe de la « tolérance zéro ».

Quand le libéralisme conduit au fascisme.

La liberté des entreprises consiste à

a) pouvoir polluer et saccager l’environnement,

b) à être dispensées du financement de la collectivité par le biais des allègements d’impôts et de charges sociales, et

c) à pouvoir disposer de salariés corvéables à merci, licenciables facilement et payés le moins cher possible.

La « liberté » des entreprises est donc susceptible de provoquer une révolte de la population. La réduction des libertés individuelles et l’augmentation de la répression contre les citoyens sont donc le complément indispensable du supplément de liberté accordé aux entreprises.

Par ailleurs, les conditions économiques de plus en plus difficiles augmentent le nombre des chômeurs, des précaires, et des sans-abris. Quant à ceux qui travaillent encore, ils touchent souvent un salaire misérable, insuffisant pour subvenir à leurs besoins compte-tenu du coût du logement et des produits de base.

Afin de prévenir les réactions violentes ou illégales des pauvres et des exclus, le libéralisme nécessite le renforcement de la répression et l’instauration d’un état policier.

En France, Nicolas Sarkozy, est presque en tous points aligné sur la politique de Bush et des néo-conservateurs américains :

1) suppression des libertés au nom de la « sécurité »,

2) mépris des droits de l’homme,

3) répression à outrance du moindre délit commis par le citoyen ordinaire,

4) politique économique ultra-libérale,

5) communautarisme,

6) discrimination positive, et

7) encouragement implicite de l’islamisme afin d’attiser ensuite la peur, la « matière première » indispensable du fascisme.


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