Commentaire de Pierre JC Allard
sur Mélenchon et Le Pen. Un maquillage coquin pour le Système


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Pierre JC Allard Pierre JC Allard 14 avril 2012 22:29

@ Sto


Ouvrez les journaux. Lisez entre les lignes. Suivez les péripéties de la politique de tous les pays pendant 5 ou 10 ans et vous verrez se dessiner en filigrane la trame des promesses, des menaces, des compromis et des compromissions qui sont TOUTE LA POLITIQUE !

Évidemment, le pouvoir ne passe pas de communiqués pour dire « je capitule » ou « on m’a forcé la main », mais il faut déceler les incongruités et réfléchir à ce qui les explique. On n’a jamais de certitudes, mais on peut apprendre à prévoir... 

Ainsi, de Gaulle a pris le pouvoir en 1958 et a mené la politique de grandeur qu’il voulait. Mais est-ce une coïncidence que se soit construit dans son ombre l’homme Pompidou qui a finalement, le moment venu, donné la France tout entière aux Banquiers ?

Si les USA n’étaient pas entrés en guerre en 1917, l’Allemagne, ramenant ses troupes du front de l’Est après la défection de la Russie, aurait eu un avantage écrasant et aurait peut-être gagné la Grande Guerre. Qui a offert quoi à qui pour que les USA décident de jeter leur glaive dans la balance ?

Quand Hitler qui gagnait sur tous les fronts a pris la décision absolument folle d’attaquer l’URSS, qui a bien pu l’en convaincre ? On ne le saura jamais... mais il faut se souvenir que l’on ne voit pas tous les fils et qu’une révolution, c’est toujours une négociation ratée.

Ceux qui planent et font changer le monde ne font pas tourner le vent. Ils regardent d’où il vient, ils perçoivent vite les thermales et ils changent l’angle d’attaque pour aller où ils veulent. L’équilibre économique et politique du monde était assez instable au début des années trente pour qu’une variable comme « ce qu’en pensent les gens » - normalement d’importance secondaire - puisse donner tout a coup à Roosevelt la force d’imposer le New Deal. 

Aujourd’hui, on a une même volatilité. Si la population passe le message qu’elle veut une « nouvelle donne », plus égalitaire, je crois qu’elle pourrait l’obtenir des banquiers sans trop de violence. Mais tout doit commencer par une fin de non recevoir à la démocratie bidon et au grenouillage des petits copains. 

Ne pas voter, c’est dire à la gouvernance actuelle - incluant ses options de rechange - qu’elle est ILLEGITIME. Il faut le lui dire. Après on pourra discuter.

PJCA 

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