Commentaire de Courouve
sur Du bon usage du Panthéon
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Par ailleurs le nombre des victimes, tantôt 6 000 000, tantôt « plus de six millions », est devenu un dogme doué d’un privilège d’incontestabilité.
La presse au service de ces choix sélectifs manifeste son mépris de l’art, qui se trouve instrumentalisé :
« Ce n’est pas Berlioz, l’antirépublicain, qui devrait entrer au Panthéon [pour le deux centième anniversaire de sa naissance] mais Ravel, accompagné par ses mélodies hébraïques et par ses chansons malgaches. En 1925, elles dénonçaient la colonisation et exaltaient le grand art noir. » écrivait Alain Lompech dans son article “Le beau martyre”, Le Monde, 16 mars 2002.
Cette phrase multiculturelle est un beau concentré de politiquement correct contemporain. Alain Lompech était alors chroniqueur musical au Monde.