Commentaire de velosolex
sur La peste noire


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velosolex velosolex 28 avril 2012 00:45

Cette théorie des miasmes fera long feu, tout en s’avérant tout à fait inexacte. Les gens pensaient que la maladie se répandaient par le fait du vent, de l’imprégnation de l’air, et n’étaient pas sensibilisés au fait que la contagion pouvait se faire par d’autres facteurs : L’eau, les microbes, et les parasites ( la puce du rat pour la peste était le propagateur)

Ce masque néanmoins , les blouses, et les longues pinces pour manipuler les morts évitaient la propagation.

Mathew kneale a écrit un superbe roman sur la propagation du choléra à Londres :

Londres, été 1849. Une épidémie menace la ville. Sur les rives fangeuses de la Tamise, l’ingénieur Joshua Jeavons, inventeur d’une société d’assainissement révolutionnaire, rêve à une ville enfin débarrassée de ses miasmes, une ville pure comme sa femme Isobella, qui refuse de perdre sa virginité.
Mais, lorsqu’un soir sa jeune épouse s’enfuit, sa conception idyllique du monde s’effondre. La rumeur accusant Isobella de moeurs légères serait-elle fondée ? L’atmosphère fétide de la métropole aurait-elle contaminé jusqu’à son foyer ?
Après avoir exploré en vain les beaux quartiers, c’est dans les ruelles sordides de Haymarket, auprès des prostituées, des voleurs à la tire et autres vagabonds que le distingué ingénieur devra la chercher. En pénétrant dans cet univers de débauche et de corruption, il découvrira des êtres pleins d’humanité qu’une société hypocrite a abandonnés au bord de la Tamise polluée...

J’ai fait du copié collé pour le résumé, mais la théorisation des miasmes est bien expliqué, en même temps que l’application catastrophique de mesures faites pour enrayer l’épidémie : On va mélanger les captages d’eau, pour « renouveler » et en même temps travailler évidemment à l’extension de l’épidémie.


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