Commentaire de Fergus
sur Christine Deviers-Joncour : Les rêveries d'une promeneuse solitaire
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Bonjour, Ariane.
Sais-tu que le personnage de Christine Deviers-Joncourt a inspiré partiellement la très belle et très forte pièce de Christiane Murillo « Dis à ma fille que je pars en voyage » ? On y voit deux détenues incarcérées dans une cellule : d’une côté, une femme du peuple un peu rude, au parler parfois rugueux, et manifestement porteuse d’un lourd fardeau, ; de l’autre, une grande bourgeoise un peu naïve, compromise dans une affaire qui la dépasse. Une sorte de Deviers-Joncourt contrainte de s’habituer à l’univers carcéral, aux cris des détenues, aux vexations d’une gardienne sadique. Leur confrontation est formidable car entièrement basée sur les rapports de deux femmes que tout oppose. La fin est superbe et... tragique pour la femme du peuple, mais il ne pouvait en aller autrement...