Le problème de ces prévisions climatiques c’est d’arriver à faire la différence entre les aléas climatiques normaux (en 1956 les cerisiers fleurissaient fin janvier et ce fut un des hivers les plus froids du siècle), et les dérèglements dus à l’activité humaine.

Il est par ailleurs difficile de prévoir l’avenir. Quand je faisais mes études en 1980 en « maths sup », des articles prévoyaient la fin du pétrole pour 2010. J’étais allé interroger mon prof de physique, parce que à l’époque je voulais être pilote de ligne et me disais que sans pétrole, ce serait difficle. Et le prof, agrégé de physique s’il vous plait, m’avait répondu sans rire :« ne vous inquiétez pas, le pétrole qui restera sera conservé pour faire voler les avions ». Quand j’entends aujourd’hui J. Atali, qui parait-il a prévu tous les grands bouleversements des 30 dernières années, prédire l’effondrement des USA vers 2030 je rigole doucement.

Donc difficulté pour analyser les changements climatiques, difficulté pour prévoir l’avenir. Mais les comportements humains mettent en péril la planète, c’est avéré.

Alors, commençons par agir en citoyen. Depuis un mois, en conduisant pépère avec mon kangou, je fais 950 km avec un plein contre 700 avant, et sans vraiment perdre de temps. Et en calculant un peu à l’avance, je fais 100 km de moins par semaine. Et la prochaine fois que je monte à Lyon, je prends le TGV. Et en focalisant mes achats alimentaires sur des produits non transformés, je déleste l’appareil productif mondial...

Objectivité, vigilance, citoyenneté et la mer ne débordera pas !