Commentaire de olivier cabanel
sur Phébus a battu Superphénix
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newphoenix
Le professeur Robert Cywinksi, de l’université d’Huddersfield affirme « le thorium peut être bombardé de neutrons pour produire une fission, mais sans que cela crée une réaction en chaîne. La fission cesse dès que l’on arrête le rayon de photons ».
Sur le principe, on comprend donc que la réaction devrait s’arrêter d’elle-même en cas d’accident.
Des physiciens se sont penchés sur la filière Thorium, et ils démontrent toute la complexité de cette technologie, pour laquelle ils dénoncent un manque d’expérience.
Si dans les années 70, le Canada et l’Inde, qui avaient adopté la filière eau lourde/uranium naturel, ont étudié le remplacement de l’uranium par le Thorium dans leurs réacteurs « Candu », ils ont vite abandonné cette piste, en évoquant que les « temps de doublement » ont été jugés trop longs en comparaison avec ceux des réacteurs rapides.
Il y a bien eu, à Oak Ridge en 1965 un prototype mis en œuvre, mais ces physiciens pensent que le cycle Thorium manque cruellement des « quelques 5 décennies de recherche et de développement dont à bénéficié le cycle uranium ». Lien
En fait ce type de centrale ajoute au risque nucléaire, le risque chimique.