Commentaire de Blhite
sur Affaire Merah : on a menti sur les circonstances de sa mort


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Blhite 2 juillet 2012 21:16

Pour étayer mon analyse, je vous propose un plan illustré de l’appartement.

C’est ici : http://uprapide.com/image/175415-plan-de-l-appartement-illustre

Vous y verrez que la pièce principale de la fusillade est la chambre. Que Merah n’est, à mon avis, jamais allé dans le salon mais plutôt à la fenêtre de la chambre. Pour aller dans le salon, il aurait du passer devant le groupe attaque intervenant depuis l’entrée et donc s’exposer au maximum. Jamais il n’a pu tombé du balcon, car si il y avait mis les pieds, il serait tombé nez à nez avec le trinôme posté en couverture derrière les volets. Tout porte à croire qu’il s’est réfugié dans la chambre et à échangé des tirs avec les policiers en appui dans l’église en face et au sol. Cela explique tous les impacts dans la chambre ainsi que tout ceux sur les volets et l’encart de la fenêtre qui a été largement arrosé.
Merah a été pris en étau entre deux feux une fois sorti de la salle de bain jusqu’à finalement être mortellement touché.
Merah n’a jamais sauté du balcon, ni porté de djellaba. Il n’est pas monté à l’assaut avec un arsenal de guerre mais avec une arme de poing (type 45). Je pense que pour légitimer l’usage de la force et la mort de l’individu, décidée par les pouvoirs publics en pleine campagne électorale, la réalité a été « transformé » pour ne proposer qu’une alternative possible : la mort. La justice expéditive ici voulue par l’UMP dans son délire de fermeté et d’appel du pied aux électeurs du FN. Un Morah capturé vivant aurait en effet eu un moindre effet populiste.


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