Commentaire de JL
sur L'incroyable hold-up bancaire en Europe, nouvel assaut
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Bonjour Samuel,
belle analyse que j’approuve.
Vous dites « Le Pouvoir se fait passer pour bienveillant, et cela marche »
Oui en effet, et c’est à ça qu’il sert, de fusible : on change le pouvoir, jamais le système.
Vous citez : « Un certain Félix Leclerc chantait Ventre plein n’a pas de rage. »
J’ajoute, lu dans un site que je vous recommande : (C’est pourquoi) « Il ne faut pas confondre la lutte contre la « pauvreté » (thème de droite) et la lutte contre les « inégalités » (impératif de gauche). On peut réduire la pauvreté en accroissant les inégalités. C’est même cela l’astuce. »
En effet, réduire la pauvreté, c’est une nécessité pour les riches, puisque « ventre affamé n’a pas d’oreilles ». Et les pauvres, au bout du compte, ça coûte cher !
Mais comment réduire la pauvreté sans réduire la richesse ? En sacrifiant les classes moyennes !
Mais que font les riches de tant d’argent, demandez vous ? L’argent confère à la fois la sécurité et la liberté. C’est pourquoi les riches sont contre l’égalité républicaine qui est basée sur le deal : un peu moins de liberté contre un peu plus de sécurité. L’égalité ne s’oppose pas à la liberté, mais seulement à celle des riches. Mais la liberté des riches s’oppose à la liberté des autres, car dans un monde d’argent, sans un sou on n’a ni liberté ni sécurité.
Si un gouvernement qui se dit de gauche ne réduit pas les inégalités, alors, il n’est pas de gauche, c’est clair. Le PS est-il en mesure de réduire les inégalités ? Dans ses discours, oui. Mais dans les faits ? Ainsi, le système joue sur pes deux tableaux : si en fin de mandat, Hollande n’a pas réduit les inégalités, le peuple, mécontent, l’éjectera, au profit d’un truand exotique clamant « travailler plus pour gagner plus » ; et s’il réduit les inégalités, le système l’éjectera au profit d’un candidat de droite !