Commentaire de Caroline Courson
sur Le centenaire du Bébé Cadum ou la fin des libidos
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Mais bien sûr que j’enfonce des portes ouvertes ! Je ne peux pas écrire une thèse complète de sociologie en l’espace d’un seul article. Je choisis donc les thèmes qui marquent et les mots qui frappent...
J’ai déjà parlé ici de la prééminence (contemporaine) de la famille et du couple - dont je constate les dégâts..
Ce qui m’a semblé intéressant, et drôle, et assez court pour tenir en une page, c’est le rapprochement entre la problématique des cosmétiques à tout prix (avec pour symbole parfait les bébés actuels érigés en dieux tout-puissants) et la façon dont on relègue leurs ascendantes à leur simple rôle de « servantes », niant totalement les autres aspects de leur moi - et en particulier leur potentialité intacte de séduction et d’amour « physique », puisqu’il faut bien appeler les choses par leur nom.
Dolto, que j’apprécie pourtant sur certains points, a fait très fort et très mal sur ce coup-là !
Je n’avais pas d’autre ambition que de le faire remarquer, et comme en plus Cadum fête ses 100 ans, j’ai saisi l’opportunité du rapprochement ! Est-ce vraiment si dramatique
?
