Commentaire de Fergus
sur Ballade avec Brassens 2012


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Fergus Fergus 7 septembre 2012 09:35

Bonjour, Georges.

Il est vrai que certaines chansons de Brassens, sans avoir perdu leurs qualités, sont un peu datées ; si elles étaient des acrtes postales, peut-être auraient-elles pris une teinte sépia. Mais ce n’est pas le cs de toutes, loin de là, et « La mauvaise réputation », « Les philistins » ou « Le pornographe », pour ne citer que celles-là, sont toujours d’actualité. Sans oublier les mises en musique des superbes poèmes d’Arago, Antoine Pol ou Richepin, eux aussi intemporels.

Content que vous souligniez que Brassens ne s’est pas cantonné à écrire des paroles, mais aussi une musique souvent superbe et plus élaborée qu’il n’y parait lorsqu’elle est jouée en réduction à la guitare. Nombre d ’adaptations jazz en ont effectivement montré la richesse.

Brassens, soutenu par Ferré, s’était d’ailleurs opposé à Brel lors de la fameuse rencontre des trois : Brel professant que les paroles étaient primordiales, Brassens avait soutenu le contraire, n’hésitant pas à citer les Beatles dont les airs étaient des succès planétaires alors que peu en comprenaient le sens. On peut en débattre, mais le fait est que des paroles superbes sur une médiocre ne feront jamais un grand succès alors que l’inverse est une incontestable évidence.

Si j’ai tenu à citer Ibanez, je n’ai pas souhaité alourdir le texte en citant tous ceux qui ont servi à leur manière l’oeuvre de Brassens. Chacun, comme vous, peut ici le faire et ce sera une excellente chose.


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