Commentaire de D.A.
sur « Faut-il brûler le modèle social français ? »


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D.A. (---.---.63.206) 24 mars 2006 07:29

Bonjour, ce que Nicolas veut dire (je pense), c’est que l’environnement international et la compétition qui en découle n’a rien à voir avec ce qui a pu exister ne serait-ce qu’il y 30 ans. « Raffraichir » des modeles à partir de vieux schemas de reflexion ne nous mènera sans doute pas bien loin. Que la Chine ou l’Inde (et leur populations) veuillent s’enrichir et progresser socialement, ca ne fait aucun doute. Mais en l’état actuel des choses, leur modèle social nous pousse au moins disant, qu’on le veuille ou non. Leur poids économique devient incontournable du fait 1) de leur capacités de production 2) de leurs capacités de consommation. A moins d’un crack financier type Argentine, leur voie est bien tracée pour les 20 a 30 ans avenir. Je vis moi même en Asie et je peux déjà observer l’effet de syphon que peut avoir la Chine sur les pays qui l’entoure. Aujourd’hui, même dans certain pays en développement de la zone, les entrprises se délocalisent ou sous-traitent en Chine. La plupart des produits sont importés. Alors, bien sur, l’emploi local est affecté et pourtant, ces pays ont un niveau social « compétitif » par rapport a l’Europe.

Donc, refuser de prendre les données exterieures pour élaborer un nouveau modèle est une erreur majeure. La solution existe peut-être. Je ne la connais pas, mais jouer les Scherlok Holmes dans les pays sacandinaves à la recherche du paradis perdu ne sera sans doute pas suffisant pour se prémunir de la déferlante économique et intellectuelle des pays en développement.


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