« ...mon ordinateur principal actuel va sur ses 9 ans (ainsi que son modem) et est toujours vaillant ; j’utilise un autre ordinateur pour des travaux comptables qui a … 14 ans (avec Windows 95 ! non raccordé au net) et qui fonctionne parfaitement. »

Par Zeus, tu trouves que c’est un argument recevable ?

Résumons. Un PC grand public, daté de 2003, vendu dans le commerce, était « correctement » équipé quand il disposait d’un Windows 2000 ou XP, d’un processeur cadencé à 1000 Mhz, d’un disque dur de 20 Go, de 500 Mo de DDR (mémoire vive), d’un Graveur 4x et d’un lecteur CD-Rom 16x.

Avec une configuration comme la tienne il t’est donc impossible, en 2012, de stocker en mémoire plus d’une dizaine de vidéos, plus d’un ou deux logiciels ou de jeux (le seul « Diablo 3 », occupe 12 Go sur un disque dur) et à peine d’un traitement de texte-tableur qui ne soit pas antédiluvien.

Mais ce n’est pas le plus important, car je suppose que depuis 2003 la lourde succession des mises à jour de ton OS (Windows), de tes navigateurs (Internet Explorer, Firefox), de DirectX, Java, etc, absorbent la quasi-totalité de ta mémoire vive et des performances de ton processeur. Et je ne parle même pas de ton antivirus qui te bouffe 500Mo de mémoire vive juste pour s’activer. A vue de nez, si tu possèdes les versions actuelles des programmes qui te permettent d’accéder correctement à Internet, ton ordinateur doit mettre une bonne dizaine de minutes pour démarrer et te permettre d’accéder à ton Bureau. Quand il ne plante pas par la faute des conflits logiciels inévitables dans ton cas.

Quant à ton Modem, je me demande s’il n’est pas en 56K, bas débit, sans ADSL. Ceux de 2003 répondaient à des protocoles aujourd’hui disparus (PPPOE, PPPOA).

Une configuration antique pour un usage digne du Minitel, cela pourrait expliquer que ton « ordinosaure » fonctionne encore. C’est tout à ton honneur mais le problème est que le Web de 2012 n’a plus rien à voir avec celui d’il y a dix ans.

Il faudrait d’ailleurs de pencher un peu plus sur cette course à la performance qui renvoie au sujet de l’article et à cette saloperie d’obsolescence programmée.