Commentaire de Traroth
sur Garantir le maintien du pouvoir d'achat : une réforme que ne fera pas François Hollande…


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Traroth Traroth 8 octobre 2012 16:47

Ce n’est pas une question de distance, c’est une question de conditions de travail dans les pays exportateurs.


Le protectionnisme n’est qu’une question de volonté politique. Ceux qui refusent de l’instaurer refuseront tout autant une « taxe kilométrique ».

Le problème, c’est que RIEN n’est possible sans l’instauration d’une forme de protectionnisme (celle que je propose a l’avantage de la justice). Prenons un exemple : Jospin instaurant les 35 heures à la fin des années 90. Quelques années auparavant, Balladur avait ratifié les accords du Gatt instaurant l’OMC et posant comme objectif le libre-échange mondial.
En ne revenant pas sur ces accords, mais aussi en négociant l’infâme traité de Nice, en acceptant la libéralisation de l’énergie, en privatisant (Air France, Total, France Télécom, Gan, Thomson, CIC, CNP Assurances, Eramet, Aérospatiale...), Jospin a créé les conditions qui ont fait des 35 heures quelque chose d’impossible à soutenir financièrement. On pourrait l’accuser d"hypocrisie : tout en introduisant de réelles avancées sociales (CMU, 35 heures, AME...), il a sapé ou laissé saper les fondements économiques qui assuraient leur pérennité.

Sans prospérité économique, les mesures sociales ne sont que des emplâtres sur une jambe de bois. Et sans protectionnisme, pas de prospérité économique dans un contexte où les mesures sociales se prennent à l’échelle nationale alors que le marché du travail est mondialisé.

Voir ce commentaire dans son contexte