Commentaire de amiaplacidus
sur Comment un logiciel peut-il être « libre » ?


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amiaplacidus amiaplacidus 13 octobre 2012 14:43

En ce qui me concerne, je préparais une thèse et ma production était, de facto, dans le domaine public.
Mais, plus globalement, la question libre ou pas ne se posait pas. Le logiciel de base, compilateur essentiellement, les systèmes d’exploitation n’existant pas vraiment, était livré d’office avec la machine et, pour autant que je le sache, il n’y avait pas de copyright dessus. Les gens qui développaient des applications le faisaient pour l’entreprise pour laquelle ils travaillaient et ces applications n’avaient pas vraiment de sens en dehors de cette entreprise.

J’étais, bien évidemment, en relation avec des universitaires (j’étais des leurs). En revanche, à cette époque, il n’y avait pas d’amateurs.
Une fois ma thèse terminée, je n’ai fait plus que de programmer et développer du logiciel en matière d’informatique industrielle, pour finir ma carrière en enseignant la dite programmation temps réel dans l’école d’ingénieur qui m’avait accueilli comme étudiant.

Je vous rejoins totalement dans la défense du logiciel libre. Pour faire simple et rapide, j’estime que c’est totalement aberrant de breveter une contribution intellectuelle.
Je vais illustrer cette aberration. Je suis un descendant de Pythagore (si, si, je peux le prouver, LOL), en tant que tel, je suis en droit de réclamer des royalties à tous les utilisateurs du théorème découvert par mon illustre ancêtre.

Ai-je programmé en amateur ? Amateur est un terme que je récuse, je suis un professionnel qui travaille, entre autres, dans le domaine du logiciel libre. Comme défenseur du logiciel libre, je participe activement au développement d’une partie de Linux, c’est ma grande fierté d’avoir mon nom listé comme contributeur et cela me paye largement des efforts que je fais (en fait d’efforts, c’est plutôt un plaisir).


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