Commentaire de C BARRATIER
sur Payons le sinistre de l'éducation


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

 C BARRATIER C BARRATIER 13 octobre 2012 20:41

Tant que la République a su garder une importante indépendance devant les lobbies pro vacances longues et pro week ends, on a assuré des semaines de 5 jours, avec la coupure du jeudi. Avec 4 jours et demi, puis 4, on a contribué à abîmer l’outil. Le second point faible est le manque de respect par bon nombre de parents qui ne rendent pas service à leurs enfants en critiquant les professeurs. Enfin, on s’est polarisé dans les médias sur les enfants décrocheurs en oubliant la large majorité de ceux qui réussissent.

La volonté d’une mouvance très libérale qui veut se débarrasser des services publics façonne les consciences en tenant les médias et accélère le processus.

Parler de refondation a souvent remplacé la refondation. Qu’a – t- on fait des riches propositions des journées de réflexion (avec suppression des cours) sur l’avenir de l’école menées partout à tous les niveaux de septembre 2003 à mars 2004 ?

« Ecole publique : Enfin une refondation qui la conforte ? »

 http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=217

Bien sûr, cela ne se fera pas contre les enseignants dont la grande majorité est prête à accepter qu’il soit possible d’envoyer ceux d’entre eux qui ne font rien de positif, par incapacité, et qui sont très malheureux d’ailleurs, se reconvertir ailleurs. C’est déjà le cas pour les chefs d’établissements. Il faudra aussi qu’ils acceptent un rôle plus complet, avec des moyens matériels présents, comme les enseignants de l’enseignement privé savent le faire.


Voir ce commentaire dans son contexte