Commentaire de Jean-Paul Foscarvel
sur Le monde en 2035 - le début d'un nouveau paradigme
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Cela me fait penser à l’an 2000 vu en 1970 !
L’espace serait conquis, nous vivrions dans des cités-bulles, les voitures remplacées par des véhicules ascensionnels, tout serait contrôlé par un ordinateur central, occupant un bâtiment entier capable de calculer nos vies, etc.
Ou bien nous serions tous nucléarisés et vivrions dans un monde d’après Hiroshima sur une terre inhabitable et désertifiée.
La plupart de ces prévisions ont échoué, par contre, ni le portable, ni Internet n’avaient été prévus. Encore moins l’effondrement du mur ! Ou la montée de l’Islamisme (impensable en 1970)
Par essence, il est impossible de prévoir les innovations, les découvertes, et les avancées technologiques. Encore moins les accidents, les événements, de l’histoire.
Pour s’en convaincre, il suffit de regarder un film de science fiction. On sait toujours quand il a été produit, quelle que soit la date fictive du film.
Aujourd’hui, nous sommes dans le même schéma. Nous prévoyons à partir de ce que nous sentons pointer .Nous pouvons sentir des tendances, prévoir des menaces, mais les réponses des générations futures seront surprenantes, vers le pire, ou vers le meilleur. En tout état de cause vers le différent.
Ceci dit, rien n’empêche que nous rêvions, ou cauchemardions, à ce futur en devenir. Mais c’est une fiction.
Sinon, nous pouvons, de façon modeste, essayer de comprendre le développement d’une société, son parcours, mais les événements troubleront toujours cette prévision.
C’est comme le chaos en physique. Les lois sont déterministes, mais le moindre écart rend la prévision impossible. Il y a dans ce cas des espaces de probabilité qui s’accroissent avec le temps.