Commentaire de Cherif C. Kanz
sur Payons le sinistre de l'éducation
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Je trouve néanmoins que vous exagérez, il n’y avait pas que des enseignants sur les barricades en 68. Par ailleurs, cette mise à sac de l’école est bien orchestrée par les politiques et les influents. Vous mettez le doigt sur quelque chose d’essentiel lorsque vous affirmez que les bons et les mauvais y réussissent pareillement. Si l’école ne récompense pas le mérite comme elle le devrait c’est parce que la volonté des décideurs n’est pas que les meilleurs soient consacrés, accèdent aux places qui devraient leur revenir… Non, les meilleures places s’obtiennent aujourd’hui par réseaux, relations entre oligarques…
On pourrait même aller plus loin en disant qu’il y a une volonté de privilégier les plus mauvais, les moins compétents sous couvert de politique sociale à la faveur de « discrimination positive ». Tout cela afin de grever les plus méritants d’un handicap supplémentaire, au nom d’un idéal humaniste, puis de les évincer tout en maintenant l’illusion d’une possible réussite par l’école.