Commentaire de jack mandon
sur Edward Hopper, un colosse entre réalisme et abstraction


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jack mandon jack mandon 5 novembre 2012 00:19

Bonsoir COVADONGA722,

Votre intérêt pour Turner nous emporte dans l’épopée romantique de la nature.
Entre ciel est terre une tornade aquatique, la Genèse, avant la séparation de la terre
et des eaux. On sent pourtant émerger la culture, un gout pour les marines.
Mais la nature reste inquiétante, explosive et dominante.
Le Romantisme avait rompu les digues, les règles et les contraintes culturelles du
classicisme, la nature avait repris le contrôle de l’espace pictural.
Avec Hopper, on intériorise et l’on place l’humain au milieu de nulle part, méditatif,
douloureux, largué dans un univers fabriqué et hostile.
La culture pesante, devient une chape de plomb qui ne peut éviter quelques raies
solaires filtrer en des lieux ou le temps est suspendu et l’attente intense.

Merci de votre visite et bonne introspection avec Hopper.


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