Du Luxe ? Non, une sensation de.... En fait du Toc en grandes largeurs. C’est vernir des lentilles, soient elles du Puy, pour faire croire en terrasse passante et bien en vue que l’on déguste du caviar... La mode ? Un vaste décervellement permanent.
 Homme, facile de m’en libérer, bien que le regard souvent titillé par certaines pubs raccoleuses. En 2012 j’étais à la mode. Si, si, tendance. Sur un bord de mer. Avec ma marinière ( la fameuse ) éffilochée au col, achetée il y a vingt ans. Un jean de cinq ans usé et élimé, pas par la chimie Turque ou Indienne, juste en coupant du bois. Et des sandales de base. Et j’hallucinais en croisant des hommes-sandwich exhibant en gros le nom de marques« tendance », qui sur le t-shirt, qui sur la ceinture, qui sur le slip savament dévoilé. Qu’elle horreur. De telles fringues, je ne les paye pas, non, la marque me les offre et en plus me rémunère pour afficher leur pub dans la rue. Faut pas déconner. Horreur du moindre logo sur moi, sauf quelques t-shirts avec des citations latines ou de la promo pour de petits clubs de sport amateur de campagne, alors que mon frère a les charentaise, les chaussettes, le caleçon, la cravate, la casquette, le polo, le porte clef, le briquet, la vareuse, le mug...du Barça. une fortune. Risible.
 J’ai vécu avec une femme atteinte de modemania. C’est un budjet. Conséquent. Elle entassait, mettait deux fois, jetait la saison suivante. Désolant. Je faisais les boutiques avec elle histoire de passer des glaçons sur ma CB entre deux pas de porte. La seule façon de stopper sa fièvre acheteuse, lui dire « vas-y, prends ton temps, je ne m’ennuie pas, je mate les vendeuses, elles sont pas mal ici » Effet garanti.
 Je revais d’une femme feminine, avec une belle garde robe, sans excés ni bling bling, de beaux vetements intemporels qui jamais ne se démoderont, et qui souvent me dirait « A quoi bon faire boutiques ou soldes, j’ai tout ce qu’il me faut »
 Homme heureux, je vis avec désormais.
 Bonne journée, Rosemar.