Une première observation concerne le calendrier français des opérations déclenchées :
le 19 décembre Hollande se rend en Algérie pour une visite de 3 jours, et le 20 décembre, la résolution 2085 votée à l’ONU permet l’intervention d’une force internationale .

Il apparait que la visite en Algérie -prévue sans doute avant le 19/12 - anticipait le résultat de la résolution du 20/12, visite dont le but était d’informer du déclenchement de l’opération militaire française, incluant notamment le survol du territoire algérien et la demande de la fermeture de sa frontière avec le voisin malien .
Cette résolution 2085 qui prévoit, entre autres, l’intervention d’une force internationale, se trouve de fait, appliquée par la seule armée française : voila qui ressemble fort au détournement de la résolution 1973 pour la Libye qui n’autorisait que la neutralisation de l’espace aérien et pas d’intervention au sol .

La seconde observation concerne l’action en « stay behind » des Etats Unis qui offrent toute l’aide logistique - probablement indispensable comme en Libye - à l’armée française .
Or le New York Times nous apprend qu’en 4 ans, les États Unis ont dépensé près de 600 millions de $ pour la lutte contre le terrorisme en Afrique, notamment en finançant et en formant l’armée malienne,« considérée comme la plus à même d’offrir une résistance solide à la menace islamiste » ! ! ! un ratage complet .
Aussi les étasuniens préfèrent ils maintenant laisser le fidèle toutou français avec en tête Fabius, faire seul le sale boulot ,qui durera ....un certain temps et coutera une certaine somme .