Commentaire de Le hérisson
sur José Bové, non-violence et résistance


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Le hérisson (---.---.121.162) 10 février 2007 18:23

En fait, la grille de lecture n’appartient ni aux « bigots » ni aux résistants ou aux « collabos », elle appartient aux vainqueurs et à l’Histoire... Evidemment, les résistants étaient appelés des terroristes par la Gestapo et Cie, les paysans du Larzac étaient appelés des « anarchistes » par le gouvernement Pompidou, les Vendéens qui furent aussi victime d’un génocide étaient appelés des « brigands » par les Révolutionnaires de la Convention qui avaient même fait supprimer le mot « Vendée » du dictionnaire (Comme les Turques vis à vis des Kurdes...). Contrairement à ce que l’on a dit, ce n’est pas « Dieu qui reconnaît les siens », mais l’Histoire. Et l’Histoire se révèle souvent partiale et imparfaite, c’est comme ça. Cela dit, la lutte « violente » me semble produire des traumatismes collectifs et individuels (et des répétitions de l’histoire : on guillotine Louis XVI pour installer Napoléon, on Tue le tsar pour s’inventer Lénine et Staline en super despotes...) alors que les luttes non-violentes ne me semblent pas avoir cet inconvénient. Mais c’est à creuser.


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