Commentaire de Antoine
sur Du gracieux menuet au scherzo magistral
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Bravo Taverne pour ce nouvel article « classique ». Mais curieusement, vous ne compreniez pas totalement vos propos. Le menuet est une forme binaire à trois phrases : cela signifie qu’il comporte deux parties toujours constituées par trois phrases. Les deux parties sont toujours reprises. La première phrase se termine à la tonique ou à la dominante. La seconde phrase joue le rôle de développement et de second groupe d’exposition. La troisième phrase résout ou réexpose. C’est donc finalement une forme A-B-A. Et surtout vous n’avez cité que des menuets relativement secondaires et ainsi ignoré ceux du maître des maîtres dans ce domaine, je veux dire Joseph Haydn : il a su transfigurer leur aspect délibérément populaire pour en constituer une part entière de l’ensemble de l’oeuvre grâce à son puissance créatrice et son talent incomparable d’orchestrateur. Pour le constater, savourez (avec le reste, bien entendu) le menuet, par exemple, des symphonies n°s 97, 103...