Commentaire de njama
sur 11 mars 2011, remember Fukushima


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njama njama 11 mars 2013 11:57

Quand je dis hallucinant c’est un euphémisme Olivier ... je vous invite à parcourir ce documents qui compile des tas de témoignages

page 53 in témoignage de Pat Broudy

“Ils ont détruit des documents, et tout ça a été révélé pendant le procès. Finalement le gouvernement a admis qu’on connaissait les dangers des radiations depuis le début des années quarante. On savait que ça causait des cancers, on savait que ça pouvait causer des aberrations chromosomiques, mais on a considéré que ça valait le coup de sacrifier quelques hommes pour le bien du pays.”

page 42 in témoignage de Ted Przygucki

(photo) Cages pour les animaux cobayes près du point zéro à Frenchman Flat 1990.

“Alors que lors de ma visite guidée du site d’essais des officiels du Departement of Energy ont nié l’existence d’expérimentations sur les animaux à l’époque des essais en atmosphère, les vétérans de l’atome ont certifié avoir vu des animaux et des humains enchaînés dans des cages près du point zéro.
Frenchmen Flat est le site de 27 explosions atmosphériques et était jonché de détritus de motels, d’abris anti-atomiques expérimentaux fait de matériaux divers, de chambres forte, de tanks, de camions, de morceaux de ponts et d’autoroutes... et de cages.

Page 40 témoignage de Robert Carter

Après l’essai, quelques gars de la section eurent des motifs supplémentaires d’être choqués et épouvantés. Alors qu’ils balayaient la zone pendant leurs manœuvres, certains d’entre eux avaient vu des cages et des clôtures. Certaines contenaient des animaux brûlés au point d’en être rendus méconnaissables. Quand Carter m’a dit que les autres renfermaient des êtres humains menottés et enchaînés aux clôtures, je commençai à douter de sa crédibilité. Je savais qu’un aspect clinique de la dépression profonde était la paranoïa, et peut-être même la détonation avait-elle déclenché chez lui un épisode psychotique. Peut-être s’était-il agi d’une sorte d’hystérie de masse chez des hommes soumis à un stress psychologique et physique aussi dur.

Toutefois, pendant les trois années suivantes, je recueillis la même histoire, chaque fois venant d’hommes ayant participé au tir de Hood. Le récit du sergent des Marines, Israel Torres, figurant dans un dossier juridique constitué par l’avocat William A. Fletcher et publié dans le Whashington Law Review, était identique à celui de Carter. Effectivement, quand les soldats déclaraient avoir vu des restes d’êtres humains brûlés et entravés sur le champ de bataille nucléaire, on les soumettait au même programme de “déconditionnement” psychiatrique


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