Commentaire de MUSAVULI
sur Election d'Uhuru Kenyatta : entre défi et casse-tête pour la justice internationale


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MUSAVULI MUSAVULI 13 mars 2013 18:48

Je partage tout à fait vos observations.
La faiblesse manifeste de la CPI est qu’elle semble se conformer aux injonctions (officieuses) des puissances occidentales. Une façon de se rendre crédible serait de développer le pouvoir d’auto-saisine, c’est-à-dire que le Procureur prend l’initiative de déclencher une procédure contre un tel ou un tel sans tenir compte des intérêts des grandes puissances. Il pourrait au moins essayer, parce qu’il en a les prérogatives. En inculpant, par exemple, Bush et Blair pour les crimes de guerre en Afghanistan et en Irak, même si les deux hommes ne sont pas arrêtés, la CPI montrerait au monde qu’elle tient à s’affranchir de la « tutelle » des grandes puissances occidentales. Les inculpations qui suivraient seraient, dès lors, perçues avec moins de sarcasme.


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