Commentaire de bluerider
sur Syrie : L'exaspération russe
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Punaise, mais ils ont fait sciences po ou PROCTER ET GAMBLE, nos dirigeants ? quel ramassis de VRP !!!!
« Nous respectons la position qu’a la Russie dans cette région et les intérêts qu’elle peut encore détenir ou préserver. C’est légitime. La Russie fait partie de ces puissances qui peuvent contribuer à l’équilibre, à la stabilité. J’ai plusieurs fois garanti au président Poutine que l’après-Assad ne signifierait pas la fin des relations que ce grand pays a en Syrie […] La levée de l’embargo sur les armes ne signifie pas couper la relation avec la Russie. […] Il faut tout faire pour associer la Russie à cette solution politique… », et ainsi de suite. Peut-être a-t-on perçu quelque éclat de rire consterné au Kremlin, où l’on pourrait tout de même songer à libérer les Pussy Riots pour saisir la main tendue par Hollande.
Les Français ont-ils l’intention d’ignorer l’embargo européen s’ils ne parviennent pas à convaincre les autres Européens de les suivre ? A cette question, le ministre Fabius a répondu, lors d’une interview radio (France-Indo), sourire parisien type-Quai d’Orsay et condescendant au lèvres : « La France est un pays souverain, madame. » Voilà qui vous sonne gaulliste, comme nous a habitué ce gouvernement depuis qu’il est au pouvoir, dans ses entreprises européennes et au sein du bloc BAO. Cette stature gaulliste, affirmée sur le socle de l’entropisation qu’ils ont créé, est confirmée par le président lui-même, à Bruxelles, en petit comité de presse, toujours selon l’empressé et gentil animateur du site Bruxelles 2 : « Et si il n’y a pas d’accord entre Européens ? Le président français refuse d’employer le mot de “veto”. Mais c’est tout comme : “Nous prendrons nos responsabilités” ».
...Certains jugeront que cette attitude française, benoîtement maximaliste, a tout de même à voir avec la position désespérément préoccupante, du point de vue de la popularité sondagière qui est le point de vue privilégié, du président Hollande. Ce brave homme, arrivé au plus hautes fonctions, ne sait exactement quoi en faire ; il a gardé un goût agréable de l’aventure malienne qui l’a transformé pendant deux-trois semaines en “chef de guerre” populaire et à la stature pseudo-gaullienne ; pourquoi pas l’aventure syrienne ? Pourtant non : même en France, où l’on est désormais habitué à suivre au nom de l’émotivité postmoderne, voilà que les diverses oppositions trouvent à redire au maximalisme tranquille, type néo-bushiste, du président. On grogne un peu partout (Guéant, Bayrou, Alliot-Marie, Morin, le FN) contre cette idée de livrer des armes aux rebelles. La mayonnaise syrienne n’est pas la mayonnaise malienne… »
DEDEFENSA.ORG : extrait
« Nous respectons la position qu’a la Russie dans cette région et les intérêts qu’elle peut encore détenir ou préserver. C’est légitime. La Russie fait partie de ces puissances qui peuvent contribuer à l’équilibre, à la stabilité. J’ai plusieurs fois garanti au président Poutine que l’après-Assad ne signifierait pas la fin des relations que ce grand pays a en Syrie […] La levée de l’embargo sur les armes ne signifie pas couper la relation avec la Russie. […] Il faut tout faire pour associer la Russie à cette solution politique… », et ainsi de suite. Peut-être a-t-on perçu quelque éclat de rire consterné au Kremlin, où l’on pourrait tout de même songer à libérer les Pussy Riots pour saisir la main tendue par Hollande.
Les Français ont-ils l’intention d’ignorer l’embargo européen s’ils ne parviennent pas à convaincre les autres Européens de les suivre ? A cette question, le ministre Fabius a répondu, lors d’une interview radio (France-Indo), sourire parisien type-Quai d’Orsay et condescendant au lèvres : « La France est un pays souverain, madame. » Voilà qui vous sonne gaulliste, comme nous a habitué ce gouvernement depuis qu’il est au pouvoir, dans ses entreprises européennes et au sein du bloc BAO. Cette stature gaulliste, affirmée sur le socle de l’entropisation qu’ils ont créé, est confirmée par le président lui-même, à Bruxelles, en petit comité de presse, toujours selon l’empressé et gentil animateur du site Bruxelles 2 : « Et si il n’y a pas d’accord entre Européens ? Le président français refuse d’employer le mot de “veto”. Mais c’est tout comme : “Nous prendrons nos responsabilités” ».
...Certains jugeront que cette attitude française, benoîtement maximaliste, a tout de même à voir avec la position désespérément préoccupante, du point de vue de la popularité sondagière qui est le point de vue privilégié, du président Hollande. Ce brave homme, arrivé au plus hautes fonctions, ne sait exactement quoi en faire ; il a gardé un goût agréable de l’aventure malienne qui l’a transformé pendant deux-trois semaines en “chef de guerre” populaire et à la stature pseudo-gaullienne ; pourquoi pas l’aventure syrienne ? Pourtant non : même en France, où l’on est désormais habitué à suivre au nom de l’émotivité postmoderne, voilà que les diverses oppositions trouvent à redire au maximalisme tranquille, type néo-bushiste, du président. On grogne un peu partout (Guéant, Bayrou, Alliot-Marie, Morin, le FN) contre cette idée de livrer des armes aux rebelles. La mayonnaise syrienne n’est pas la mayonnaise malienne… »