Commentaire de Henri Diacono alias Henri François
sur Frédéric Taddeï défend la liberté d'expression


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  • Vous tous ici comme ailleurs vous vous trompez de cible. Vous confondez journaliste et présentateur à la télé ou éditorialiste ou encore expert à la Calvi genre Barbier et consort. Dans tous les cas Tadeï, Drucker, Pujadas, Claire Chazal et tant d’autres,tous les autres qui occupent les écrans ou les micros ne sont que des saltimbanques.
  • La qualité première du journaliste est d’être un solitaire et non un conférencier. De témoigner, rapporter, ce qu’il a vu ou entendu et qu’il a pu vérifier sans se mettre en avant. Simplement un miroir. Un anonyme de terrain le plus objectif possible (et croyez moi cet exercice est souvent difficile). C’est au lecteur plus encore qu’au téléspectateur de se faire son opinion propre sur la foi de ce qu’il a lu car, ne vous y trompez pas non plus, la parole, le mot sont plus puissants que l’image. Ils provoquent la réflexion au contraire de l’image qui se visse dans la mémoire sans aucun filtre ou analyse personnels. Et les dominants connaissent bien ce phénomène. Tout comme les publicitaires.
  • Vous ne verrez jamais sa gueule, au vrai journaliste. Le vrai journaliste ne prendra jamais parti en public. Enfin le vrai journaliste n’a jamais eu besoin d’aller à une école de journalisme pour un être un journaliste tout court. La curiosité, l’humilité mais aussi la débrouillardise pour étancher du mieux possible sa soif « d’informer sans être partial », sans faire intervenir ses propres sentiments, de savoir décrire et écrire suffisent. Et pour cela, nul besoin de professeur.

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