« Il pose la question qui fâche : « l’exilé fiscal a-t-il une patrie ?  ». Mais bien sûr que non ! D’ailleurs Marx a dit que le prolétaire n’a pas de partie, et le capitaliste non plus. la patrie, ce n’est souvent que le fond de commerce des marchands de canons.

Curieusement, en ces temps de disette économique, les gouvernements se tournent vers les fraudeurs officiels pour cacher les problêmes de désindustrialisation et les conneries de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) cautionnées par les apprentis sorciers du gouvernement européen.

Pour Chypre, tout le monde était au courant de cette magnifique lessiveuse qui n’abrite pas seulement des traders en viande de cheval roumaine, mais surtout 60.000 investisseurs britanniques et une quantité inconnue de milliards russes.
Imaginons un instant que les bombes financières cessent d’exploser, avec quoi va-t-on remettre les économies en marche ? Eh bien, personne n’en sait rien...

L’exilé fiscal ? Les riches ? Autant de hochets pour amuser les populations indigènes hypnotisées par les slogans ambiants relayés par les médias. Pour moi, les problèmes sont ailleurs.

P.S. Il aurait fallu intituler votre article : »Des sous, des dessous et des cocus"