Commentaire de Le Yeti
sur Grandeur et décadence de la valeur travail


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Le Yeti Le Yeti 9 avril 2013 17:11

Bonjour Loup.

Hô là ! Mon pauvre .... Je serais bien incapable de retrouver ces vieuuux commentaires (ici et ailleurs sur le web).
En gros je disais (et je n’ai pas changé d’opinion) que le monde, dont toutes les composantes sont désormais extrêmement imbriqués, fonctionnait à l’envers tant en terme de discours et de pensée [depuis, le terme de novlangue emprunté à 1984 à fais son retour] que d’actes et de choix. Que les perversions et autres disproportions qui en découlaient devenaient telles qu’il était de moins en moins possible de ne pas les ressentir et d’y réagir un minimum (ne serait-ce qu’inconsciemment ou par réflexe) et que de plus cette philosophie de Ponzi atteignaient les limites qu’elle a créées, ce qui d’une manière ou d’une autre implique un changement ... (Et j’ai souvent rappelé que dans la nature rien d’inutile ne subsiste.)
Et donc, que, grosso modo, ce que l’on a appelé ’’crise’’ est en fait un effondrement ou plus exactement un ré-équilibrage majeur et global.
L’exemple concret le plus facile à comprendre (à défaut d’être le plus explicite) est sans doute le climat : on n’a pas un climat identique en simplement plus chaud ou plus froid mais bien un nouveau climat à 2 saisons et plus.... fantasque ! A l’échelle climatique, ce changement est brutal et, je pense, transitoire [avec pourquoi pourquoi pas un retour à un climat relativement habituel] mais il ne s’agit pas d’une légère adaptation ’’dans l’air du temps’’.

Je constatait également (et là aussi mon impression se renforce) une scision des mentalités avec d’un côté une minorité (moins marginale aujourd’hui) de gens qui reprenait conscience (pas forcément des problèmes mais plus en terme d’éveil, de sentiment d’exister et que la réalité existe) face à une majorité qui elle au contraire s’enfonçait dans le superficiel, l’habituel, le conventionnel établi, en un mot l’illusion.

Je reformulé ces grandes lignes il y a quelque jours dans un bilan sommaire de nos sociétés en utilisant un ton très ironique pour justement mettre en avant ce côté "on nous la joue à l’envers’’ (ci-dessous) :
Ne vivons nous pas enfin dans un monde de partage où tous n’ont envie que de se faire des bisous !!?
Le preuve que si : même la police et la gendarmerie sont en voie d’extinction.

Le marché du travail se porte à merveille ; on refuse même du monde !
L’économie encore mieux, les investissement réalisés par les états, malencontreusement nommés « dettes », sont presque tous supérieurs à 100% (au bas mot) du PIB.
La paix règne dans le monde grâce aux efforts sans précédent de pacification.
Malgré le zèle suspicieux de la justice, les dirigeants de tout poil sont régulièrement disculpés, preuve s’il en était encore besoin de la justice et de la probité de nos société.
Quant aux ressources naturelles, il en reste encore bien plus qu’il n’en faut pour finir l’année.
Et sans parler des Etats Unis, toujours à l’avant-garde du progrès, qui viennent même de faire une avancée sociale majeure en dispensant de travail 50 millions de leur concitoyens (1 sur 8) désormais gracieusement nourris par des ’’food stamps’’. (Remarquez, ce n’est pas très surprenant ; côté nourriture, ils ont toujours été timbrés ...)

Réveillez vous : nous vivons désormais dans monde moderne, fait de paix, de joie et d’harmonie. Voici venu le temps, des rires et des chants ...


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