Commentaire de JL
sur La « novlangue » des psychopathes
Voir l'intégralité des commentaires de cet article
Svp, Vergnes, n’insultez pas vos lecteurs par vos mises en garde puériles.
Vous dites : ’’Ce paradoxe typique des manipulateurs et la principale caractéristique de la pensée néolibérale’’
Je suppose que vous voulez dire : ’’Ce paradoxe typique des manipulateurs est la principale caractéristique de la pensée néolibérale’’ ?
Bienvenue au club des anti-libéraux ! Mais de quel paradoxe parlez vous ?
Vous dites : ’’... la « novlangue » est () une perversion au sens commun et étymologique du terme et non selon son sens psychanalytique.’’
En effet, la perversion d’une chose n’a rien à voir avec la perversion au sens psychanalytique. Cependant la perversion d’une chose n’est pas la chose, et une chose pervertie ne saurait être perverse. On n’est pervers qu’au sens psychanalytique. Contradiction donc, dans l’usage des mots et de ce que vous dites de vos mots..
Outre que vous éprouvez le besoin de vous justifier, je note que vous parlez davantage de moi (et surtout de ce que vous écrivez) que de votre sujet. Vous parlez de moi, ou plutôt, de vos projections et de vos fantasmes sur moi, à la manière des inquisiteurs sur les sorcières !
Pour finir, j’ai noté ceci, vous écrivez dans la dernière ligne du post ci-dessus : ’’si vous voyez ce que j’entends par là’’. Or que lit-on dans votre article ?
Ceci, vous dites : ’’Ici l’usage de « comprendre » et de « si vous voyez ce que je veux dire », dénote d’une intention de dialoguer, alors même que la structure paradoxale de cet énoncé incite son destinataire à ne pas répondre à son locuteur pour s’enquérir de plus précisions au risque de passer pour un « imbécile ».’’
Question : quelle différence y a-t-il entre ces deux usages de ’’si vous voyez ce que je veux dire’’, sinon le fait suivant : le premier a été écrit par moi, le second par vous. Ainsi, vous ’démontrez’ que tout ce que je dis est mal, tout ce que vous dites est bien, même quand il s’agit de la même phrase.
Mais je conclurai par ça : plus de la moitié de vos écrits sont des écrits sur vos écrits ! N’est-ce pas la meilleure preuve d’une perversion du discours ? Vous dites une chose, puis comment il faut la comprendre. Et dans le même temps, vous dites aussi comment il faut comprendre ce que moi je dis !
Mais au bout du compte, est-ce que vous savez ce que vous dites ? Non, clairement non. Vous ne dites que pour être celui qui dit, et cette place vous la défendez avec tous vos moyens y compris les plus pervers, peu importe le sens des choses, lequel sens vous est d’ailleurs inaccessible selon le mot d’André Comte Sponville : ’’Les sophistes croient que rien n’est vrai’’
L’affaire est entendue.