Commentaire de Philippe VERGNES
sur La « novlangue » des psychopathes
Voir l'intégralité des commentaires de cet article
@ JL, ou l’art et la manière de s’attacher à la forme tout en ignorant le fond : com’ d’hab… bis repetita.
Vous saisissez toutes les perches que je vous tends : vos réactions sont si prévisibles que c’en est presque « hilarant ». Je ne plaisante pas lorsque je dis que vous êtes mon « idole », vous êtes si prolixe en contradictions que je n’ai nullement besoin d’aller chercher ailleurs les exemples dont j’ai besoin pour étayer ma thèse et la rédiger. À ce titre, vous ne vous imaginez même pas le temps précieux que vous me faites gagner.
Pour ce qui est d’insulter les lecteurs (argument faisant appel au principe de la preuve sociale ou preuve par la masse, cf. « Influence et manipulation » de Robert CIALDINI, « LE » bouquin a lire en priorité pour comprendre une partie des techniques de manipulation des foules employés par les « communicateurs » de nos édiles), laissez les donc exercer leur libre arbitre et s’informer comme il se doit plutôt que de toujours et encore affirmer péremptoirement des allégations sans preuve, sans lien, sans… rien, que dalle, nada… com’ d’hab lorsque vous êtes pris la main dans le sac en train de mentir à votre auditoire (caractéristique de la langue de bois que vous pratiquez à merveille).
Une fois n’est pas coutume (j’avais abandonné l’idée de vous répondre tant votre « hargne » à mon égard avait fini par friser l’hystérie), mais je ne vais pas continuer de vous laisser dans l’expectative d’autant plus que, je me répète, j’ai besoin de vos services.
Ainsi vous demandez : « Mais de quel paradoxe parlez-vous ? »
Mais allons donc, c’est simple voyons, je parle de celui que vous êtes incapable de voir lorsque je dis : « Voir dans un texte des amalgames là où il n’y en a pas et les ignorer lorsqu’il y en a : voilà bien un archétype de la position perverse d’un observateur ».
Ceci est un paradoxe, car en procédant ainsi vous pouvez ensuite critiquer la position d’autrui en affirmant qu’il a prétendu l’exact contraire de ce qu’il a véritablement dit. D’autant plus que je démontre, citation et référence à l’appui qu’il n’y a aucun amalgame et aucune confusion dans mes propos, là où de votre côté, vous ne vous référez qu’à votre seule « conscience ».
Vous êtes LE spécialiste de ce genre d’inversion sur ce site, LE « paradoxeur » du forum d’Agoravox, celui qui par ses interventions, rend « dingue » la moitié des intervenants de ce forum avec qui vous avez eu des griefs (tout du moins ceux qui « comprennent » votre jeu sans parvenir toutefois à le formaliser correctement).
Vous dîtes : « En effet, la perversion d’une chose n’a rien à voir avec la perversion au sens psychanalytique. Cependant la perversion d’une chose n’est pas la chose, et une chose pervertie ne saurait être perverse ».
Et là moi, j’affirme : vous êtes soit stupide et ignare, et dans ce cas vous vous conformer au principe orwellien de la novlangue : « l’ignorance c’est la force » ; soit, alors, mais je n’ose poser un tel diagnostic, vous êtes véritablement fou.
Et dans cet extrait vous rajoutez : « On n’est pervers qu’au sens
psychanalytique », ce à quoi je réponds : ouvrer un
dictionnaire, ne serait-ce que par commodité et fainéantise celui du CNTRL (Centre National des Ressources Textuelles
et Linguistiques) que j’ai pris soin de mettre en lien avec le mot perversion dans mon
précédent message. Vous y verrez alors qu’on est pervers lorsque l’on
commet :
1- l’action de faire changer en mal,
de corrompre ;
2- l’action de détourner
quelque chose de sa vraie nature, de la normalité ;
3- (sens psychopathologique)
déviation des instincts conduisant à des comportements immoraux et antisociaux
; et enfin toujours dans le 3- (sens psychopathologique) désigne un comportement
sexuel qui s’écarte de la normalité.
Ainsi et contrairement à ce que vous affirmez (encore péremptoirement, mais cela devient tautologique que de préciser cela à chaque fois que vous déclarez quelque chose), le pervers a toujours désigné celui qui commet un acte (un acte n’est pas une « chose ») de perversion morale (perversion de caractère = perversité = sens commun reconnu par le dictionnaire et sens étymologique du terme) ET, depuis que la psychanalyse s’est approprié ce terme, le pervers désigne également (et non pas exclusivement comme vous le prétendez) celui qui a des comportements sexuels qui s’écarte de la normalité.
En réduisant le sens du mot pervers à son unique acceptation psychanalytique, vous pratiquez la « novlangue » au second sens (2) défini dans mon précédent post ci-dessus (13 mai 15:17) qui renvoie au [1] de ce billet : « la “ novlangue” est une langue qui est destinée, non à étendre, mais à diminuer le domaine de la pensée, et la réduction au minimum du choix des mots aidait indirectement à atteindre ce but » (réduction minimum du choix des mots = emploi monosémique du vocabulaire, comme vous le faîtes ici, cf. l’article en lien d’Alice BREIG-PLANQUE).
Vous vous faites donc bien le complice de l’idéologie néolibérale que vous combattez.
Dès lors, lorsque vous dîtes : « Contradiction donc, dans l’usage des mots et de ce que vous dites de vos mots », c’est pour moi une bonne blague qui me fait vraiment beaucoup rire : JL = plus fort que le dictionnaire dans la façon dont il convient d’employer correctement un mot.
Permettez que je me
marre un bon coup.
Je passe sur vos allégations de fantasme en vous rappelant tout de même que c’est vous qui venez me chercher en postant sous mes articles (à croire que vous êtes maso compte tenu de nos précédents échanges) et en parlant même de moi dans des sujets sous lesquels je n’ai même pas pris part à la discussion (encore une position paradoxale de votre part).
Je préfère plutôt m’employer à répondre à la très judicieuse question que vous posez : « quelle différence y a-t-il entre ces deux usages de “si vous voyez ce que je veux dire”, sinon le fait suivant : le premier a été écrit par moi, le second par vous… », car vous n’y voyez pas l’évidente différence tant votre « je ne sais trop quoi » vous aveugle.
Il faut dire que présenter ainsi mon assertion en la sortant de son contexte et en oubliant ce que je prends soin de préciser par la suite, arrange remarquablement bien votre démonstration qui ne fait, une fois de plus, que prouver votre duplicité.
Ainsi et alors que je vous site en intégralité, vous amputez ma phrase de son principal indice. Dans votre cas le « si vous voyez ce que je veux dire » a une portée si universelle qu’elle est susceptible d’insinuer tout et son contraire. Votre phrase est donc, en contexte, source de toutes les ambiguïtés possibles = confusiogène. Mon indice que vous omettez (cf. Étienne de la BOETIE ») n’a qu’une seule interprétation possible dans la situation présente, c’est-à-dire sa citation : « ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux » pour laquelle j’ai remplacé « grand » par « fort » (d’où les guillemets).
Quant à votre conclusion, elle n’est qu’un salmigondis incompréhensible du même tonneau que l’exemple que j’expose dans mon article. On prend les mêmes et on recommence. Inutile donc de la disséquer une nouvelle fois.
Comme vous le dîtes si bien : « l’affaire est entendue ». Mais ne vous privez pas, je vous prie, du plaisir de continuer à m’instruire, il me manque encore quelques exemples pour boucler mon travail.