Commentaire de Philippe VERGNES
sur La « novlangue » des psychopathes
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Bonsoir Loup Rebel,
Merci pour ces premières remarques,
« Ce que je perçois moins clairement dans ce texte, c’est comment la psychopathie constitue – pour le psychopathe – la solution pour s’adapter à une situation pathogène de son passé ? »
En fait, désolé, mais je n’ai pas encore abordé ce point précisément et jusqu’à présent, dans mes articles, je n’ai fais qu’insinuer quelques pistes. C’est le point de vue selon l’approche biologisante de la psychopathie (que j’ai déjà dis avoir volontairement omis). Il me faudra bien deux articles pour la « traiter » (en toute modestie), car c’est la plus complexe, mais vraiment la plus intéressante parce qu’elle corrobore certaines hypothèses psychanalytiques et notamment celle de Paul-Claude RACAMIER.
Toutefois ne connaissant pas LACAN, je ne peux me prononcer. Cependant, l’approche « structuraliste » de LACAN me parle selon la linguistique vue par les neurosciences (même si, comme je l’ai un jour indiqué à Volt, je n’aime pas trop le mot « structure » appliqué à l’humain, mais j’en comprends toutefois l’usage).
En fait, le courant « structuraliste » lacanien a, semble-t-il, était « étouffé » (du moins pour les linguistes) par la théorie chomskienne de la grammaire universelle innée. Or, cette théorie est désormais invalidée ) près de 80 % par les nouvelles approches linguistiques aidées en cela par les neurosciences. Tant et si bien que les études portent désormais sur « l’apprentissage implicite du langage » chez l’enfant et ce courant là rejoins le point le plus essentiel dans cette pathologie (celui que je compte aborder en dernier, mais avec l’été qui approche, ce ne sera j’espère avant la fin de l’année) : celui de l’empathie. Bon : J’ai assez donné d’indice !
« Mais en relisant le billet, je comprendrai peut-être ce point, ou ferai les liens qui m’y conduiront. »
Si vous trouvez des liens à faire concernant votre phrase reprise ci-dessus, n’hésitez pas à nous les faire partager.
Cordialement,