Belle article de propagande, totalement magnifique. J’applaudis des deux mains !!!

Bon, dans une guerre, chaque camp commet des exactions, il en va ainsi depuis toujours. Les rebelles commettent eux aussi des exactions, c’est un fait que nul ne va nier. Et c’est aussi un fait que nul ne va nier que les jihadistes ne représentent guère un progrès par rapport au régime de Bachar.
Tout ceci justifie effectivement qu’une large partie de la population soit lasse de la guerre, aspire à la paix et ne déborde pas d’enthousiasme pour les rebelles.

De là à dire que cette même large partie de la population déborde d’un soutien pour le régime de Bachar, il ne faudrait pas non plus exagéré !

Votre article cite de nombreuses sources ... de journalistes officiellement autorisé par le régime de Damas à venir en Syrie. Cet officiellement autorisé suffit à décrédibiliser partiellement leurs témoignages. Non pas qu’ils soient corrompus où à la solde du régime, mais que autorisé à venir en Syrie par le régime, avec des déplacements contrôlés par le régime, ils n’ont vu que ce que le régime veut leur montrer... d’éminament positif donc.


Votre article ne cite par exemple en aucun cas que les premières violences sur l’opposition alors pacifique ont été le fait de l’armée.
C’est l’armée qui a reçu l’ordre de tirer à balle réelle sur les manifestants pacifiques ... enclenchant l’engrenage dévastateur qui a mené à la guerre civile. Cela a été attesté par un nombre considérable de témoins ... et notamment de soldats déserteurs, du simple troupier au général.
Vous ne parlez pas des Chabbiha, milicien pro-régime mais en aucun cas armée régulière qui font rêgner la terreur à coup d’enlèvement, de tortures ou de viols.
Vous ne parlez pas des bombardements à l’arme lourde par l’armée de Bachar Al Assad sur les zones civiles contrôlées par les rebelles. Pourtant, les bombardements sur des boulangeris faisant des dizaines de morts sont là encore des choses attestées et totalement prouvées.

Avec de tels manques de partialité, on ne peut que rejeter un tel article d’un total parti pris.