C’est un peu de notre faute, Olivier. Quand je vois dérouler le tapis rouge à un pauvre petit député lors d’une inauguration dans la moindre petite commune. Si le maire rougissant d’émotion ne fait pas la révérence c’est juste qu’il n’a pas appris. Plus on monte en hiérarchie et pire est la déférence : un ministre reçu par un président de com com c’est pas mal du tout mais il y a mieux.

Et chaque fois il y a un tas de neuneus babas rouges du bonheur d’avoir serré la main d’un ministre, laquelle main signera le lendemain le décret d’une loi destinée à entuber le neuneu baba. C’est comme pour les footeux, les acteurs à Cannes etc...

A croire que les dieux de l’Olympe nous manquent tant que nous les réinventons et que nous en redemandons en oubliant que les pauvres, dans la plupart des cas ne sont hélas pas sortis... de la cuisse de Jupiter !