Commentaire de Loup Rebel
sur Ballade bucolique dans les anneaux de Borromée
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Votre analyse est très bonne.
Rien à ajouter.
Si vous êtes un peu manuel, vous pouvez fabriquer un nœud borroméen en découpant trois anneaux de carton. Je vous dis ça, parce que c’est ce que j’ai fait au temps des séminaires de Lacan.
Après, le langage ayant pour fonction de relier les individus autour d’un « réel » qu’il symbolise, on peut extrapoler/exporter le nœud borroméen dans le champ du groupal, puisque ledit « réel » est supposé le même pour tous les membres du groupe. Il nous faut alors avoir un imaginaire commun. Kaës, après Anzieu, parle d’illusion groupale indispensable à la cohésion du groupe. Il ne nous manque plus que le troisième anneau du symbolique, c’est-à-dire le langage, encore lui, pour nouer les trois.
Au-delà de Lacan, pour comprendre comment l’inconscient se structure comme le langage, j’ai eu besoin de me connecter à l’origine du langage, comprendre sa naissance et son développement. À l’échelle du nouveau-né, comme dans l’histoire de la naissance de l’humanité. J’ai trouvé les réponses chez Marcel Jousse. (voir ma réponse à Morpheus de 23 h 21 plus bas)