Commentaire de Philippe VERGNES
sur « Flatland » - Fantaisie en plusieurs dimensions
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Bonsoir Volt,
Message reçu 5/5 !
Vous baliser si bien le chemin que même « aveugle », je parviendrais à vous suivre.
La désubjectivation galopante, je la connais fort bien sous la plume d’autres auteurs sous le nom de « désempathie », etc. A ce titre, votre analogie concernant le passage du « qui » au « quoi » et particulièrement éclairante. RACAMIER disait : « Sans racine, la psychose guette » !
La désubjectivation que vous décrivez m’apparaît comme une coupure d’avec nos « origines ».
Le concept de « dimensionnal » vient à point nommer pour répondre à un questionnement que je me faisais ces jours-ci suite aux échanges que j’ai pu avoir avec Hervé Hum et sa notion de Dimension de Conscience d’Etre.
Pas de souci, je « saurais y faire ».
Cependant, votre dernière phrase me renvoie à une « humeur » bien « pessimiste », est-ce le cas ?
J’ai déjà pu prendre la mesure de la façon dont vous avez parcouru l’antre de la bête, et par expérience je sais que rares sont ceux qui la connaisse aussi bien que ce que vous la présentez. RACAMIER disait également : « Je ne suis pas sûr qu’il faille être fou pour comprendre un psychotique, mais ce dont je suis sûr, c’est que pour comprendre un pervers lorsqu’on ne l’est pas, on souffre ». J’ose à peine imaginer…
Dommage que vous ne soyez pas venu commenter mon article sur la communication paradoxale, j’aurais bien aimé connaître l’opinion d’un lacanien sur le sujet, car les paradoxes naissent souvent d’un problème de compréhension dans la communication entre deux dimensions (3D / 2D).
Bien à vous,