Commentaire de argoul
sur Peut-on réformer en France ?


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argoul (---.---.18.97) 29 mars 2006 18:03

En 1995, JC aurait dû plutôt changer de Premier Ministre, quand on a une majorité « introuvable », on ne dissoud pas, sauf si l’on veut remettre en balance son propre mandat. Mais déjà son éminence grise était aux commandes... Celui qui manifestement ne connaît pas la traduction du mot « politique » parce qu’il na jamais été élu (disent certains).

Sur le reste de votre commentaire, je souscris. Avec cette nuance que FM était peut-être « florentin » mais qu’il a eu raison (à mon avis) de mettre les uns et les autres, tous « hommes de gauche » et radicaux (en paroles) devant les faits : allez-y, gouvernez comme vous voulez, moi je suis le Président, j’arbitre ; si le peuple grogne parce qu’on va dans le mur, c’est vous qui êtes morts (politiquement). C’est pourquoi Fabius (qui est loin d’être sot) a reculé lors du tournant de 1983, que Mauroy a dit « je ne sais pas faire » (de la fuite en avant), que Bérégovoy s’est défilé discrètement, que Deferre a fait ce qu’on lui a dit de faire (surtout rien)... et que FM a fini par appeler Rocard (son ennemi personnel !) lors de son second mandat moins pour l’user (encore que) que pour opérer les réformes « douloureuses » pour la vulgate de gauche mais nécessaires pour garder le pays à flot (sans la CSG, où en serait le déficit de la SS ?). Certes, FM a joué un jeu IVème Rép avec les institutions de la Vème - mais il s’est bien gardé de les changer. Au contraire de Chirac, qui a introduit écologie, principe de précaution, parité et toute une série de « bombes » juridiques de cette sorte dans le texte de référence. Heureusement que les traités internationaux, et notamment européen « s’imposent » en droit interne (c’est aussi dans la Constitution), sinon, on ne saurait plus quelles sont les règles du jeu dans cette enflure démagogique.


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