Commentaire de Candide
sur Alain Duhamel : « Je voterai François Bayrou »


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Relka Candide 16 février 2007 13:55

Cher Jean-Michel Apathie. Vous voilà dans une situation bien délicate n’est-ce pas ? La suspension de votre mentor, ne vous interpelle-t-elle pas quand à votre propre propension à témoigner dans chacune de vos interventions de vos intentions de vote personnelles ? Et là je me demande : faut-il suspendre un journaliste qui confesse (loin des médias) « Je voterais François Bayrou », tout en affichant une capacité d’analyse remarquable et de louables tentatives d’objectivité ou suspendre des journalistes qui, sans nommer celui qui attirera leur suffrage, font ouvertement campagne pour lui ? Même si le ton affecté de votre article est joliment de circonstance, il me gène un peu, surtout quand il s’avère une charge directe contre Jean-François Kahn, comme par hasard l’un des rares autres journalistes proche de François Bayrou... Quant à Guy Birenbaum, je dois reconnaître qu’il a assez la connaissance des moeurs de campagne pour avoir été parfaitement conscient de l’incendie qu’il allait déclancher, certes sans élégance, je vous l’accorde. Pour le reste, à voir votre charge partisane contre François Bayrou lors du Grand Journal de Canal + et du grand jury RTL, et votre campagne pour l’instauration définitive d’un bi-partisme calqué sur le modèle américain, je me demande si vous ne devriez pas quitter les antennes pour un moment... D’ailleurs pour en revenir au Grand Jury, je pense que votre camarade Nicolas Beytout, proche du très libéral Groupe Bilderberg, pion officiel de Sarkozy au Figaro, et ancien du comité « d’éthique » du Medef, devrait arrêter immédiatement d’animer des débats politiques, si l’on considère le cas d’Alain Duhamel comme faisant jurisprudence. Et longue serait la liste de ceux qui pourraient se voir concerné par ce cas pratique. Mais mon propos n’est pas d’orchestrer une vaine « chasse aux sorcières », juste de relever une fois de plus la tartuferie du milieu médiatique et la très grande « équité » qui inspire ces messieurs du CSA. Personnellement, je préfère un journaliste qui avoue son penchant pour un candidat et mène ses entretiens avec le plus grand respect que l’inverse. C’est une affaire de transparence. Et de cette transparence le monde politique et la campagne en ont grand besoin.


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