Commentaire de Robert Branche
sur Arrêtons de croire les balivernes des économistes, nos sorciers modernes


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Robert Branche Robert Branche 27 mai 2013 13:38
Tout d’abord concernant votre première remarque, c’est parce que j’arrive à suivre le raisonnement des économistes que je peux le démonter, et montrer qu’il n’a pas de sens.
Ensuite, le mieux est effectivement de se fier à son « bon sens », cad à l’acceptation de la complexité, et ne pas chercher à la réduire en des équations fausses...
Enfin je ne partage pas votre analyse. Je ne crois pas que la transformation en cours (je préfère cette expression au mot « crise », car parler de crise, laisse à penser que l’on peut revenir à l’état d’avant) soit liée à la volonté de qui que ce soit. Elle est un effet de système due au rattrapage en cours des pays dits émergents - et déjà largement émergés ! - (Chine, Inde et Brésil pour l’essentiel, et secondairement le reste de la zone Asie et Amérique du Sud), et à l’évolution des modes d’organisation des entreprises (largement à cause des systèmes d’information).
Comme pour l’instant, les structures politiques ne se sont pas transformées, cette évolution n’est pas pilotée, mais subie.
Sur ce thème, voir notamment mon article « Le meilleur est improbable, mais il n’est pas hors d’atteinte »

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