Commentaire de Luc-Laurent Salvador
sur Nouvelles approches de la conscience
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Le problème avec la recherche en I.A, c’est que les chercheurs doivent absolument produire quelque chose pour justifier les financements.
Réfléchir, non seulement ils n’ont pas le temps. Ils ne voudraient pas l’avoir. Car 25 siècles de philosophie montrent suffisamment que la réflexion n’offre absolument aucune garantie de parvenir à bonne fin. Bref, la réflexion nue dorénavant fait peur.
Il faut des trucs qu’on peut implémenter, du concret, même si c’est du grand n’importe quoi, bourré de pensée magique (genre l’émergence du tout plus grand que la somme des parties fera apparaître la conscience, abracadraba !).
Nous ne savons pas ce qu’est la conscience.
Et l’I.A. partie comme je la vois, pourrait bien prouver qu’après 25 siècles de tâtonnements aveugles, on est pas mieux loti qu’après 25 siècles de réflexion fumeuse.