Commentaire de Philippe VERGNES
sur « Flatland » - Fantaisie en plusieurs dimensions


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Philippe VERGNES 30 mai 2013 11:22

Par philouie (---.---.---.60) 29 mai 19:53 « Sauf que vous omettez l’essentiel du texte qui explique très bien que l’on passe de “res” la chose à rien par l’ajout d’une négation. »

FAUX ! Pure spéculation et induction hasardeuse : vous vous leurrez vous-mêmes. Les omissions, c’est vous qui depuis le tout début de nos échanges n’avaient de cesse de les faire. En témoigne encore ce qui suit !

Outre les extraits déjà cités voici ce que dit la suite : « Dans l’ancienne langue, “res” ou “rien” était donc substantif féminin, aussi bien que “res”, en latin, et ayant la même signification. Il se construisait avec l’article, prenait le pluriel, et se gouvernait, en général, comme les autres substantifs de la langue. Sans article il conservait l’idée générale d’aliquid » (aliquid = quelqu’un [indéterminé mais existant] ; quelque chose) ». Puis précisant un exemple, l’auteur rajoute : « Cet exemple est décisif et suffit pour se convaincre qu’au moyen âge rien avait, par lui-même, une double valeur, l’une positive, l’autre négative. Il a conservé l’une et l’autre dans la langue moderne. Rien signifie aujourd’hui quelque chose, ou précédé de la particule ne, nulle chose. Mais on ne peut se dissimuler qu’il a parfois ce dernier sens, même lorsque la négation n’est pas exprimée, ni sous-entendue, comme elle peut l’être dans une phrase elliptique, etc., etc., etc. » Citant d’autres exemples, l’article se poursuit par : « La valeur négative attribuée à “rien”, dans ces passages, fait violence à l’histoire et à la logique ; personne ne le conteste. Mais si l’usurpation est flagrante, on ne peut nier que la prescription lui soit acquise, puisque l’exemple cité par PASQUIER, nous montre déjà rien pris, au treizième siècle, comme synonyme de néant, etc., etc., etc. » (cf. conclusion de ce lien déjà cité ci-dessus).

Par ailleurs, fait important que vous abstrayez encore (encore et encore...), l’article que vous citez est un document historique remarquable puisque son auteur, Alfred SCHWEIGHAEUSER (1823-1876), archiviste-paléographe, l’a écrit en 1851. Éluder ce genre de détails vous fait dire n’importe quoi, car depuis cette époque, le sens du mot “rien” a beaucoup évolué puisque la forme substantive a aujourd’hui disparu pour laisser place à la forme pronominale.

Il est clair que dans votre insistance toutes ces subtilités grammaticales vous échappent.

Comme je vous l’ai déjà maintes fois exprimé, il ne suffit pas de citer des sources, encore faut-il se donner la peine de les analyser et de les comprendre en CONTEXTE. Vous avez maintes fois fait la démonstration du contraire et cette façon de procéder récurrente dans vos échanges n’incite pas à dialoguer avec vous, car il apparaît clairement que pour vous toute discussion est un combat auquel vous vous livrez pour asservir votre contradicteur à votre propre volonté ou bien l’écraser. Ce qui vous angoisse, c’est la perte de contrôle que vous exerçait sur ceux qui ne partagent pas vos opinions.

Votre technique éculée est stéréotypée : dénigrements, disqualifications, mépris, euphémismes, abstractions d’éléments contredisant vos dires, fausses accusations, dénégations, mystifications, etc.

La mystification suppose une disqualification de l’autoperception qui pourrait se formuler ainsi : « ce vous sentez (ressentez) est faux, je peux vous dire ce que vous devez sentir, ce que vous sentez vraiment ». C’est le propre des gourous, des prophètes et des sectes. C’est exactement ce que vous faites lorsque vous dîtes : par philouie (---.---.---.60) 22 mai 21:41 « Propos fallacieux pour ne pas dire simplement mensonger… » ; par philouie (---.---.---.15) 23 mai 08:45 « …Vous ne voyez pas « amb pas » « amb non » et « amb non » qui signifie avec pas, avec non, et avec non, où vous ne voulez pas le voir pour mieux justifier votre nihilisme ? » ; par philouie (---.---.---.15) 23 mai 10:57 « Pourquoi trépignez-vous ? » ; par philouie (---.---.---.60) 24 mai 12:50 « Cessez donc vos enfantillages et autres écrans de fumée… » ; par philouie (---.---.---.60) 26 mai 06:40 « Vous pataugez… » ; etc., etc., etc.

Le nihilisme que vous croyez voir chez moi n’est que le reflet du votre.

J’arrête là les exemples. Tous les premiers messages à mon encontre, lorsque ce n’était pas des messages d’insultes censurés par la modération, regorgent d’exemple de ce type de communication. Si j’ai laissé la discussion se poursuivre jusqu’à présent, c’était pour pourvoir observer jusqu’à quel point vous seriez capable de vous fourvoyez afin de justifier un raisonnement qui en définitive n’a ni queue ni tête puisqu’il ne porte que sur la forme et n’invalide en rien le fond relatif aux erreurs d’interprétations.

Sur les explications que vous donnez du RSI de LACAN, je vous renverrais au message que Loup Rebel a posté sur ce fil ci-dessus. Vous ergotez sur un concept que je me garderais bien de commenter n’étant pas moi-même lacanien comme déjà maintes fois précisées et ce bien que des contradictions évidentes apparaissent dans vos explications qui témoignent sans ambigüité de votre ignorance de ces notions. Mais le plus grave de l’histoire, c’est que vous les transgressez pour les faire coller à vos croyances.

Votre remarque : par philouie (---.---.---.60) 29 mai 20:06 « Je suis rentré dans cette dispute à travers un texte où d’aucuns se réclamant du refus du chef montraient qu’ils étaient incapables d’assumer la contradiction sans passer par l’insulte », n’est qu’une rationalisation de plus pour justifier vos exactions, car c’est exactement ainsi que vous vous comportez dans vos échanges avec moi alors que, vous concernant, l’inverse n’est pas vrai.

Sur ce texte lisible ici, vous êtes venu poster sous un de mes commentaires sans que je vous réponde considérant votre « provocation » comme puérile. Par la suite, vous êtes intervenu sur mon article concernant la novlangue des psychopathes en postant plusieurs messages d’insultes à mon encontre. Vos posts ont été supprimés par la modération du fait de leur caractère abusif (quel dommage qu’ils ne soient pas restés pour vous les mettre sous le nez). Vous avez pris part à un conflit qui couve depuis 6 mois entre un autre internaute et moi en prenant délibérément parti vous plaçant en position de « sauveur » de la « pauvre victime » qui se faisait « malmener » dans les débats suite à cet article. Qu’à cela ne tienne, vous en avez parfaitement le droit. Cependant, de par votre prise de position, vous n’avez eu de cesse depuis de vous conduire exactement de la même façon que celle que vous me reprochez, alors qu’il vous serait très difficile, voir impossible, de montrer que j’ai pu user de telles stratégies perverses sauf à les inventer comme vous l’avez fait en déformant mes propos.

C’est exactement là que se loge la perversité : « interdire à autrui ce que l’on s’autorise soi-même » ou plus exactement : « faire à autrui ce qu’on ne voudrait pas qu’il nous soit fait ». Et depuis, ayant été incapable de prouver la duplicité que vous m’alléguez, alors que vous en faites largement usage, vous tournez en boucle autour de vos arguties en créant ainsi votre propre réalité qui déni le déroulement et la chronologie des faits en cause.

Procédé qui, je vous le concède, doit probablement vous rassurer sur votre condition d’être afin de protéger vos croyances et vous permettre de garder la « tête haute » et de vous regardez dans une glace sans vous « dégouter ».

Mais tout ceci est factice et vous n’en avez même pas conscience en plus.

J’espère cependant que vous n’employez pas de telles pratiques avec votre entourage, car elles peuvent être extrêmement toxiques. Si vous vous sentez bien dans vos baskets ainsi, tant mieux pour vous, mais ne venez pas, je vous prie, prêcher vos sermons sur la façon de se comporter avec autrui. Vous n’êtes pas crédible au regard de vos interventions ici et de votre incapacité à vous remettre en cause.

Le monde occidental souffre d’un mal dont vous êtes également porteur et vous n’avez, de ce point de vue là, aucune leçon à donner à qui que ce soit.

Maintenant, je vous dirais une chose : il y a du vrai dans ce que vous dîtes concernant la société occidentale, mais vous confondez beaucoup de choses. Si l’explication de la problématique de notre société est bien relative à la Loi, et donc en langage psychanalytique à la « Loi du père », son respect ou sa transgression, au contraire de ce que vos croyances – qui ne sont pas loin de rejoindre en cela celle de la psychanalyse – vous poussent à affirmer, ne dépend pas de l’absence du « père » (Allah ou Dieu pour les croyants), mais de toute autre chose. « Chose » que je préciserais dans mes prochains articles, car cette théorie que j’avais émise il y plus d’une dizaine d’années, vient d’être corroborée par certaines découvertes scientifiques publiées tout récemment.

La « Loi du père » ne fait que contenir la pensée perverse qui se déchaîne lorsqu’un mouvement pervers narcissique se met en place (lire à ce propos mes deux premiers articles sur le sujet ici et ). Le pervers narcissique n’est quant à lui que la réification de cette pensée dont les caractéristiques sont suffisamment stéréotypées pour être identifiées grâce au langage (cf. la communication paradoxale, la relation d’emprise et la novlangue des psychopathes).

Enfin et pour finir sur vos considérations à mon égard et votre jugement étriqué, on prête à FREUD la citation suivante : « Quiconque n’a pas suffisamment de sympathie en réserve pour une chose aura également du mal à la comprendre ». Je n’ai jamais retrouvé de quel texte cette citation était extraite, ni qu’elle en était sa version originale et je m’attelle toujours à la tâche, car ce détail est extrêmement important au contraire de notre longue discussion autour de l’étymologie de réel en rapport avec le fond de mon article.

En effet, pour comprendre autrui, il ne faut pas éprouver de la “sympathie” à son égard, mais de “l’empathie”. Des subtilités sémantiques d’une importance capitale ici en raison des propriétés intrinsèques à chacune des notions que recouvrent, de nos jours (ce qui n’était pas le cas à l’époque de FREUD), les mots sympathie et empathie, car il prédispose, au-delà de tout ce que l’on peut imaginer, les jugements que l’on peut porter sur autrui. Aux mots “sympathie” et “empathie”, s’ajoute aussi celui “d’antipathie”. L’antipathie à mon encontre, vous l’avez manifestée d’entrée en éprouvant de la sympathie pour mon opposant et en aucun moment vous n’avez su faire preuve d’empathie pour comprendre véritablement le conflit dans lequel vous êtes venu jouer les justiciers. Cette absence d’empathie est le nerf de la guerre pour la compréhension de la perversion narcissique et de la psychopathie prit en tant que processus et non pas en tant que personnalisation d’un phénomène qui dépasse beaucoup de monde et même ceux qui s’y penchent dessus depuis de nombreuses années.

Cette « force », les religions l’ont toutes surnommée « Diable », « Satan » ou encore « Mâra », etc. Et avant de critiquer autrui, vous feriez mieux de porter votre regard sur vous-mêmes pour analyser vos propres tendances à exprimer les « trois poisons » et par delà, celles de celui dont vous avez pris la défense.

A bon entendeur, je vous salue bien !


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