Cher Schnitzel,

Les deux mots qui terminent votre commentaire sont pour moi incompréhensibles. Voilà qui affaiblit un peu vos arguments puisque vous avez ainsi démontré que l’unité de la langue, ou la connaissance de toutes les langues reconnues, sont nécessaires dans un Etat afin que tous les citoyens se comprennent.

Je suppose que vous êtes Alsacien et, si vous souhaitez votre indépendance, vous venez de subir un cuisant échec avec le dernier référendum, présenté comme une simple réorganisation territoriale, mais dont nos concitoyens Alsaciens ont bien compris le sens véritable : une première marche pour la région européenne « Rhénanie ». Voyez, votre référendum a eu lieu et vous êtes minoritaire.

Personnellement, je suis opposée au projet de Fédération de régions ethno-religio-linguistiques européennes en remplacement de l’actuelle Union Européenne. J’aime mon pays, la France, pour les valeurs qu’elle s’est données au cours de son Histoire. Je défendrai donc mon Etat-Nation contre tous les régionalismes, ce qui ne m’empêche pas d’être très attachée aux traditions anciennes et à la langue « occitane » de mon Limousin natal. Dans ce projet de régions indépendantes et unies, il existe une énorme région à la langue presque uniforme et qui est très attachée au droit du sang, l’Allemagne. C’est elle qui est prévue pour être à la tête des autres régions européennes, reliées étroitement à l’Amérique du Nord par le Grand Marché Transatlantique. Voyez-vous, je suis une latine. Que les Anglo-Saxons fassent ce qu’ils veulent de leur côté, mais moi je ne suivrai pas, et je crois bien que même pas mal d’anglo-saxons rueront aussi dans les brancards.