Commentaire de Fergus
sur Paris insolite : de la Petite Alsace à la Petite Russie
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Bonjour, Capitaine.
1957, c’est l’année à laquelle je faisais référence dans un texte de 2008 consacré à mes années d’enfance parisienne et intitulé Je me souviens. Vous en aviez été lecteur à l’époque. Dans ce texte, j’évoquais une impasse pavée qui aboutissait, parmi la végétation sauvage, à un atelier de sculpteur. Il y avait aussi une vieille remise dont je n’ai pas parlé à l’époque : celle d’un marchande quatre-saisons , un vieux monsieur algérien qui, tous les jours comme la mère de Mr Dupont, chargeait lourdement sa carriole à bras et allait se poster place Denfert-Rochereau au prix de gros efforts dans la montée du boulevard Saint-Jacques. Parfois, nous l’aidions à quelques gamins sans rien demander en échange mais en sachant que nous hériterions de cerises ou de fraises. Notre immeuble, trop vétuste, a été détruit l’année suivante, de même que l’atelier du sculpteur et la remise. Je n’ai jamais revu ce vieil et j’en ai été sincèrement attristé.