Commentaire de Onecinikiou
sur Le Front National : « danger », « recours » ou simple défouloir ?
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« Le FN rend le conflit social, volontairement, horizontal, invitant les uns à s’en prendre souvent à aussi démunis et nécessiteux qu’eux, sinon plus, et, par-là meme, déleste les élites du risque d’une verticalité du combat politique et social qui les toucherait et freinerait, irrémédiablement, cette impunité dont ils jouissent et abusent un peu plus chaque jour. »
Ce propos est inepte et dans la droite ligne en réalité du gauchisme politiquement correct.
Si ce propos avait la moindre pertinence, on ne comprendrait pas POURQUOI la présidente du MEDEF d’alors, en pleine campagne électorale, pris fait et cause CONTRE Marine Le Pen et contre elle seule, par un brulot violemment à charge, et nullement contre le prétendue bolchevik Mélenchon, qui manifestement ne lui causait pas le moindre tord.
Peut-être que la lutte contre l’immigration de masse, pour la sortie de l’euro, pour le recours au protectionnisme, pour l’abandon de l’utopie euro-fédéraliste, pour la réappropriation des frontières et de la souveraineté nationales, la sortie de Schengen, et l’opposition à la destruction des valeurs traditionnelles (mariage gay entre autre), soit le programme du Front national, cadre en effet très mal avec les intérêts de court terme de la puissance actionnariale toute puissante, et de la ploutocratie bancaire.
Et qu’inversement, l’immigrationnisme forcené, la défense acharnée de l’euro et de l’Union fédéraliste, le refus de tout protectionnisme aux frontières, la soumission au politiquement correct et à l’idéologie dominante (« antiracisme », théorie du genre), la caution apportée à tout ce qui participe à la déconstruction d’une réalité anthropologique, l’internationalisme de carnaval et concomitamment le dépassement des frontières, soit le programme du Front de gauche, est du pain bénit pour le Capital apatride et l’allié objectif de la super classe mondiale et mondialiste.
Il faut savoir raisonner par les structures mon cher, et cesser de se bercer de bons sentiments qui, au final, ne font que vous (nous) desservir. Pour preuve le bilan pitoyable à mettre au passif de la pseudo-gauche radicale ces trente dernières années, et dont Mélenchon est, devant l’histoire, le parfait transfuge social-démocrate.