« fermer Fessenheim, cela ressemble plus au « nonosse » lancé pour faire oublier tout le reste »

le printemps arrive, même si je ne conteste pas cette analyse, il n’en reste pas moins que, quand elle se limite à ce constat, elle a le don de me taper singulièrement sur les nerfs.

Elle est une attitude profondément démissionnaire, basée sur la posture vertueuse : c’est "tout tout de suite" (arrêt immédiat du nucléaire civil et militaire) quand on sait pertinemment que c’est irréalisable. Résultat ? Tout le monde baisse les bras, et plus personne n’ose réclamer ce qui est accessible.
Si dès l’élection de Hollande toutes les organisations antinucléaires, et bien sûr EELV, avaient réclamer l’arrêt immédiat de Fessenheim, nous n’en serions pas là aujourd’hui.

Tandis qu’une fois Fessenheim fermée, il aurait été possible d’envisager la suite. Désormais s’il s’avérait que Fessenheim soit finalement fermée fin 2016, on pourra s’estimer heureux. Mais c’est plus qu’improbable : une fermeture en pleine campagne présidentielle, et avec le coût des travaux réalisés allons... !!