Commentaire de Luc-Laurent Salvador
sur Bon anniversaire, ma République
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Aha, ainsi j’aurais commis deux fautes contre la République ?
Vous n’y allez pas de main morte comme on dit chez moi.
Voyons voir... :
- Tout d’avoir vous m’accusez de traiter une femme de prostituée. Ce que je nie formellement. Comme indiqué dans un de mes précédents commentaires, je n’ai fait qu’évoquer ce qui se dit sur Internet sans le reprendre à mon compte, et pour cause, je n’ai aucun service de renseignement à ma solde. Je ne jetais pas la pierre à la femme en question, je pointais le « dévalement sociétal » dans lequel nous sommes qui nous fait choisir un modèle pour la République sans s’être préalablement assuré (sic) de la nature des valeurs morales qui pourront être associées à sa personne.
- Ensuite, vous m’accusez d’une faute que j’ai du mal à comprendre car, selon vous, je ne saurais associer défense de la République et respect des religions dans un même commentaire car cela serait contraire à la laïcité. Depuis quand cela serait ? Les religions ne sont pas rejetées par la République, votre conception de la laïcité est archaïque. Depuis 1905 au moins la République est en paix avec les religions et ne leur fait plus la guerre (et surtout au Catholicisme). Tout au contraire, elle a le devoir de garantir à chacun la liberté et la sérénité de l’exercice du culte. Dès lors, donner à la République le visage d’une femme possiblement ancienne prostitutée (vous n’êtes pas en mesure d’exclure cette possibilité) qui (fait partie d’un groupe de femmes qui) abat des croix à la tronçonneuse, profane la cathédrale de Paris et tient des propos offensant pour l’Islam et les musulmans, franchement, c’est affligeant et inquiétant.
Conclusion : vous avez été incapable de caractériser les deux fautes contre la République dont vous m’accusez. Mon sentiment est que vous ne savez pas ce que vous dites et que, par conséquent, vous portez des accusations avec beaucoup de légèreté.